Est-il encore possible de souhaiter les voeux de nouvelle année ? Le « chanteur » Gims ne veut plus en entendre parler au prétexte de sa religion. Le jour de l’An n’a rien de religieux, un peu de culture et d’Histoire ne font jamais de mal, d’autant plus s’agissant de personnalités publiques qui se doivent d’être exemplaires tant dans leurs paroles que dans leurs actes. On en est loin…
Au regard de ces premiers voeux, certains diront avec ironie que l’année commence bien, mais revenons tout d’abord sur l’année écoulée sous le joug du virus.
Si la plupart des individus ont été d’exemplaires citoyens solidaires, d’autres ont eu et ont encore un comportement détestable, presque nuisible aux autres, volontairement.
Or, nous avons tous été impactés directement ou indirectement par la pandémie, dans nos vies quotidiennes, dans notre entourage, dans notre organisation personnelle, dans nos emplois. La plupart ont su trouver les leviers pour passer tant bien que mal cette période qui n’est pas encore achevée. Les décideurs politiques, du moins ceux en charge de ces sujets, ont su prendre les mesures sociales, sanitaires et économiques adéquates (sans être idéales ou satisfaisantes) afin d’éviter cet effondrement tellement attendu par les pourfendeurs de notre société démocratique.
Les dirigeants de nos entreprises Françaises, ont bénéficié d’aides jamais vues auparavant pour leur permettre de passer cette période difficile :
- Activité partielle
- PGE
- Fond de solidarité
- etc…
Si, en réponse, la grande majorité des dirigeants s’est montrée responsable à appliquer strictement les consignes gouvernementales pour le bien de tous, pour la reprise, pour passer cette crise mondiale ; d‘autres ont sciemment choisi d’ignorer les mesures prises sans pour autant aller au terme de leurs convictions en refusant les aides accordées.
Il est indispensable de rappeler que tout dirigeant d’entreprise est soumis aux obligations légales de sa profession, tout comme à celles du législateur.
Cela signifie que lorsqu’une Loi même déplaisante vient modifier la réglementation, un chef d’entreprise a le devoir et la responsabilité de l’appliquer.
En outre, les prétextes mis en avant pour contester par exemple le contrôle du passe sanitaire dans les établissements recevant du publics sont inacceptables. A chaque justification pour ne pas faire ce qu’on leur demande cela débute par « Je considère…etc. », ça en dit long sur l’intérêt collectif de débuter ainsi.
Par ailleurs, il n’y a rien à considérer ! Juste à appliquer simplement les consignes de l’Etat. Avoir des droits n’exonère nullement des devoirs ; d’autant plus s’agissant de préserver la santé de tous (salariés, clients, interlocuteurs) qui est notre bien le plus précieux.
Lors de la mise en place du prélèvement à la source, aucun dirigeant ne s’est offusqué de devoir collecter pour le compte de la DGFIP l’impôt sur le revenu des salariés de son entreprise ;
Lors de la mise en place de la prime Macron (prime PEPA), aucun dirigeant ne s’est offusqué d’augmenter le pouvoir d’achat de ses salariés sans en assumer les charges ;
Lorsqu’il faut déclarer la TVA, tenir une comptabilité, effectuer des démarches fiscales, ou dire a un client en train d’allumer une cigarette que c’est interdit, nous n’avons pas de mouvement contestataires sur ces sujets. C’est logique, c’est légitime.
Pour quelle raison (raisonnée) cela serait différent pour le Passe Sanitaire ? Il s’agit d’une nouvelle réglementation à appliquer (un devoir), il n’y a rien à contester, sauf à être irresponsable, mais dans ce cas, l’individu ne doit plus avoir le droit de gérer une entreprise.
La liberté c’est un ensemble de devoirs et de droits.
Que dire également des organisations qui ont profité de la pandémie pour mettre en difficulté leurs clients par un manque de rigueur, de professionnalisme ou carrément par des manoeuvres déloyales répréhensibles sur le plan pénal ?
Cette conjoncture est révélatrice de l’individualisme exacerbé de certains, de la malveillance pour d’autres, qui s’imaginent tout leur est dû sans jamais être redevable de quoi que ce soit envers la communauté. Il prônent la justice mais ignorent l’équité, sauf lorsque ça les arrange.
Cette pandémie a révélée le PIRE de l’Homme, un dernier exemple :
Que dire de ceux qui ont empêché les véhicules de secours de circuler ? Que penser de ces irresponsables qui au prétexte de leur vision étriquée de la liberté, mettent VOLONTAIREMENT en danger LA VIE de leurs concitoyens par leur comportement ?
Des centaines d’opérations de chirurgie ont été déprogrammées ou annulées, même pour des cancers alors que le public (même le plus bête qui soit) est informé de l’importance de prendre en charge ces pathologies au plus tôt.
Il s’agit là de mise en danger délibérée de la vie d’autrui, c’est incontestable. Puis se réfugier derrière sa liberté individuelle pour mettre en danger ses concitoyens n’a rien d’humain, rien de glorieux, rien du tout.
Cette minorité qui se croit tout permis veut faire payer à la France entière le tribut de son manque d’empathie, d’humanité, et de solidarité. Ce n’est pas acceptable.
Ces mêmes personnes se mentent à elles-mêmes, elles saturent nos hôpitaux, font déprogrammer des opérations, obligent le durcissement des restrictions, et essayent de paralyser le pays. Les faits sont têtus lorsqu’ils sont réels :
et bien réels, article du Monde ici :
Puis, ces mêmes irresponsables viennent ensuite inonder les médias de leur prétendue liberté bafouée au prétexte que le pays ne dispose pas d’infrastructures suffisantes. Il ne s’agit pas de cela.
En effet, on voit mal les gens arrêter d’emprunter le périphérique au prétexte qu’il est saturé s’il n’existe pas une solution de contournement.
La solution de contournement c’est le vaccin. C’est lui qui empêche les formes graves, c’est encore lui qui réduit les conséquences d’une contamination, c’est lui qui réduit les hospitalisations. Il n’est pas parfait, loin de là, mais il permet d’améliorer sensiblement les choses, pour TOUS.
Prétexter le manque de lits de l’Hôpital pour refuser de se faire vacciner est criminel. Chacun est informé d’une situation très difficile dans les hôpitaux et pourtant une minorité persiste, en toute connaissance de cause, à ne pas utiliser les moyens pour s’en prémunir. Souhaitons qu’ils aient à répondre devant les tribunaux de ces comportements abjects qui ont coûté de nombreuses vies, ne leur en déplaise, mais les faits sont là.
Puis que penser des contestataires qui non contents de ne pas être parvenus par leurs manifestations illégales à abroger les mesures prises par les gouvernements détruisent les vaccins et les centres de vaccination ?
C’est le mal pour le mal :
La contestation est démocratique et utile lorsqu’elle est légitime et raisonnée.
Le virus n’a ni bras, ni jambes. Il utilise les individus qui se rassemblent pour se propager. Le bon sens c’est d’éviter les rassemblements et diminuer les interactions inutiles. Les mesures coercitives se sont accentuées par le constat du manque de sérieux de certains sur ces points, de part leur refus de croire l’évidence des faits, et enfin par leur complaisance dans des mensonges qui les arrangent.
Quant aux professionnels de santé non-vaccinés : qu’ils changent de métier, ils n’ont visiblement pas compris les enjeux et leurs responsabilités à l’égard des patients. Il n’y a déjà pas assez de maladies nosocomiales comme cela dans les établissements de santé ? Voici que les patients devraient accepter de se faire potentiellement contaminer en sus par le Covid, par un personnel censé le soigner et l’en prémunir ? On cauchemarde.
Souhaitons pour cette nouvelle année que l’épidémie Idiotcratique cesse de se répandre dans la population concernée. Ce serait déjà un virus en moins…
Meilleurs voeux ! Enfin, … si c’est possible 😉
SA