Octave.biz éditeur de logiciels pour le E-commerce a été mis en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce d’Angers le 19 Mars 2025. Préalablement placé en redressement judiciaire en Novembre 2024, l’éditeur de logiciels avait subit l’attaque d’un ransomware en Août de la même année, rendant inaccessibles les sites e-commerce de ses clients.
L’entreprise Octave
Fondée en 1996 par Christophe et Michel Perrinet, la société Octave avait été rachetée par le groupe canadien Valsoft en 2023.
Octave.biz commercialisait des solutions logicielles, notamment à destination des professionnels du E-commerce :
L’entreprise Octave réalisait un Chiffre d’Affaires de 6,46 millions d’euros en 2022 pour une perte de – 752 000€.
Octave victime d’un ransomware
Le blog Ecommerce en parlait déjà au mois de Novembre dernier car une cyberattaque à l’aide de ransomwares peut anéantir votre business et mener à la fermeture de votre entreprise, comme c’est le cas avec Octave.biz.
Au mois d’août 2024, l’entreprise Angevine est victime d’une cyberattaque qui impacte durablement ses clients e-commerçants dont elle hébergeait les sites internet.
La cyberattaque consistait pour les hackers à demander une rançon afin que l’entreprise Octave puisse récupérer les données chiffrées.
Les clients d’Octave durement impactés
Les sites e-commerce comme Cobra.fr (passé depuis sur Shopify) AgriPartner, ou encore le distributeur de pièces et accessoires moto 3AS Racing était inaccessible encore le 11 septembre 2024, soit presque un mois après la cyberattaque, conduisant naturellement ces e-commerçants à être en grande difficulté financière.
Ces sites Ecommerce rendus inaccessibles ont subit un impact considérable en matière de référencement de ceux-ci sur les moteurs de recherche à l’instar de Google.
Une quarantaine d’emplois supprimés
Les actes ont des conséquences : 38 Personnes seront licenciées par le mandataire judiciaire. Les hackeurs peuvent se vanter d’avoir détruit à la fois une entreprise Française de plusieurs millions d’euros de CA, mais aussi ces emplois.
Une proposition de reprise présentée par plusieurs salariés n’a pas abouti, car trop peu de clients étaient disposés à s’engager sur le long terme.