« Levée de fonds ».
La plupart des entrepreneurs d’aujourd’hui n’ont que ce mot-là aux lèvres ! Or lever des fonds ne sert À RIEN sans idée, produit ou vision. Pire, c’est contre-productif lorsqu’on doit concéder sa liberté.
De la même manière que nous fustigeons les médias lorsqu’ils ne rapportent que des évènements concernant une part mineure de la population ; les médias IT opèrent de façon similaire et nous inondent d’articles au sujet de levées de fonds d’untel ou d’un autre. On est loin de la réalité quotidienne de l’entrepreneur éloigné du microcosme Parisien !
Evidemment cette « presse » spécialisée ne s’empresse pas de publier des articles au sujet de la rentabilité de ces entreprises. Seule la levée de fonds est importante à leurs yeux !
STOP !
Ça suffit de se gargariser des millions d’euros levés qui seront la plupart du temps CRAMÉS sans rien créer. Des exemples ? En voici là.
Le comble étant la « fièvre » entrepreneuriale qui contamine tout et n’importe qui donnant lieu à des entreprises qui ne respectent aucune réglementation, aucune éthique et pillent les données des utilisateurs.
Je n’invente rien, des exemples, il y en a 1000 !
En effet, nous pouvons observer de plus en plus souvent un manque de rigueur de la part de ces jeunes entrepreneurs. Ils ne se documentent pas assez et ne se forment pas suffisamment sur le secteur d’activité et les réglementations en vigueur en amont de créer leur entreprise.
L’application du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est en vigueur depuis le 23 mai 2018…Or on constate que beaucoup de sites E-commerce ou non d’ailleurs ne le respectent aucunement.
Les pages de copywriting omniprésentes sur les réseaux sociaux (one page) ne respectent aucune réglementation. Cela crée une distorsion du marché là où les autres respectent la loi et les règles en vigueur. Pire, en matière d’emailing, certains s’affranchissent de tout consentement pour adresser leurs courriels ou plutôt leur « pourriels ».
La presse spécialisée est tout autant responsable que ces entrepreneurs en carton, elle nous abonde d’une vision disruptive la plupart du temps au mépris des règles de droit. Consternant.
Heureusement, certaines voix s’élèvent face à cette gabegie à l’instar de Caroline PAILLOUX qui vient de lancer un club d’entrepreneurs et d’entrepreneuses où la levée de fonds n’est pas une finalité, c’est même déconseillé.