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Cyberattaques : 10 Astuces pour se prémunir des conséquences

cyberattaque

Fin août, le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes a été victime d’une cyberattaque, très médiatisée, qui s’est soldée par une perturbation importante de l’activité et une demande de rançon s’élevant à 10 millions de dollars.

Depuis à peu près deux ans, le secteur hospitalier est régulièrement visé par des attaques informatiques via des logiciels rançonneurs. En effet, l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a indiqué que les établissements de santé avaient été la cible d’un incident par semaine en moyenne en 2021. 

Si ces attaques contre les institutions Françaises augmentent, elles ne sont pas les seules visées, d’autant que ces institutions ont pour mot d’ordre de ne pas payer les demandes de rançons et ne sont donc pas rentables pour les hackers. En revanche, les PME sont les cibles privilégiées des pirates informatiques.

Qu’est-ce qu’une cyberattaque ?

Une cyberattaque, ou attaque informatique, désigne tout acte de malveillance portant atteinte à un système d’information (logiciel, site web, réseaux sociaux). Nous pouvons citer quelques-unes des cyberattaques en exemple :

  • Phishing : il s’agit d’une escroquerie dans laquelle les cybercriminels se font passer pour un tiers de confiance comme la banque ou les différentes administrations (impôts, Urssaf etc).  Leur objectif est d’obtenir de l’internaute des informations sensibles comme ses coordonnées bancaires, ses mots de passe etc.
  • Ransomware: aussi appelés rançongiciels ou logiciels rançonneurs, ces malwares prennent en otage des données personnelles contre une demande de rançon, à la manière d’un kidnapping. Concrètement, les hackers bloquent l’accès aux composants clés du réseau et seul le paiement de la rançon permet d’obtenir la clef de chiffrement des données cryptées. C’est le cas de l’attaque subie par le centre hospitalier Sud Francilien (CHSF).

  • Spoofing : désigne l’ensemble des cyberattaques consistant à voler l’identité électronique d’une personne (adresse mail, adresse IP, nom de domaine) dans le but d’obtenir des informations sensibles et confidentielles.

  • Dénis de service (DDoS):  au cours d’une attaque par déni de service ou DDoS, les cybercriminels ont pour objectif d’empêcher l’accès à un site web, une application ou encore à un serveur. Ces attaques visent à ralentir, voire paralyser, le fonctionnement d’un serveur informatique, par exemple via l’envoi de multiples requêtes erronées. Les attaques DDoS représentent 40% des cyberattaques.

Cette liste n’est en rien exhaustive. Il existe, hélas, bien d’autres types d’attaques informatiques !

Qui est vraiment concerné par une cyberattaque ?

L’exemple de l’hôpital de Corbeil-Essonnes nous montre que les cyberattaques sont de plus en plus nombreuses et se « professionnalisent ». Parmi ces attaques, ce sont les demandes de rançons qui connaissent la plus forte augmentation.

Les pirates informatiques tirent profit des systèmes d’information vulnérables. Selon les chiffres de l’Anssi, en 2021, les ETI et les PME ont représenté 52% des victimes de  ransomware, soit une augmentation de 53% par rapport à 2020. Ces entreprises sont les premières victimes, devant les collectivités (19%) puis les entreprises stratégiques, mieux protégées (10%).

Les PME font particulièrement les frais des attaques informatiques, à l’instar de BrEAThe, une enseigne de restaurant dont le compte Instagram, suivi par des dizaines de milliers d’abonnés, a été hacké par des cybercriminels. Ils réclamaient une rançon pour en rendre l’accès et menaçaient, à défaut, de détruire le compte. Aucune entreprise n’est à l’abri, y compris les plus petites ! En effet, 74% des TPE-PME indiquent avoir déjà été victime d’une cyberattaque.

53% des attaques par rançongiciels se sont soldées par des pertes égales ou supérieures à 500 000 dollars.

Quelles sont les conséquences d’une cyberattaque ?

Si les PME sont davantage prises pour cible par les cybercriminels que les grandes entreprises, c’est qu’elles sont plus vulnérables. Leurs systèmes d’information sont souvent moins bien protégés et moins surveillés. C’est particulièrement le cas pour les boutiques en ligne qui détiennent des données sensibles concernant leurs clients (comme les adresses mail ou les coordonnées téléphoniques).

Les risques en cas d’attaque informatique sont multiples : vol d’identité, vol de matériel informatique, violation des accès système, infiltration du système, dégradation du site web, l’interception des mots de passe, ou encore le vol de données. 

Quels sont les impacts financiers d’une cyberattaque ?

Les impacts d’une cyberattaque sont multiples : blocage du site, conséquences financières, nuisance en termes de réputation notamment si les données des utilisateurs fuitent. Dans tous les cas, une cyberattaque implique souvent des pertes financières importantes pour les entreprises.

Le ransomware est l’une des attaques les plus dangereuses. En effet, un programme attaque votre système (site web, réseaux sociaux etc.) et le pirate vous demande une forte somme d’argent pour vous permettre de le récupérer. Il est recommandé de ne pas payer la rançon, quitte à prendre le risque de perdre vos accès définitivement. En effet, si la rançon est payée, rien ne vous garantit que les cybercriminels ne réitéreront pas leur attaque.

Outre la demande directe d’argent par les hackers, ces attaques génèrent des pertes financières car elles perturbent le fonctionnement de vos systèmes. La perturbation, voire l’arrêt des activités, fait perdre beaucoup d’argent aux entreprises. Nous pouvons prendre l’exemple de Saint-Gobain qui a perdu 220 millions de chiffre d’affaires en 2017 suite à une attaque informatique depuis sa filiale Ukrainienne.   

Enfin, si vos matériels sont endommagés et que tout le réseau informatique est touché, le montant des réparations peut s’avérer particulièrement élevé.

Quelles sont les incidences judiciaires d’une cyberattaque ?

Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), entré en vigueur en mai 2018 , oblige les entreprises à protéger les données de leurs clients. Or, une cyberattaque peut entraîner une fuite des données clients, celles-ci se retrouvant alors entre les mains d’un tiers.

Ainsi, la fuite de données client, outre les risques d’entacher la réputation de l’entreprise, est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel.

Dans le cas où votre entreprise est attaquée et que celle-ci se retrouve confrontée à une fuite de données, vous devez impérativement signaler ce fait :

  • dans les 72 heures de la prise de connaissance de la fuite des données à la CNIL, qui est l’autorité en charge de la protection des données en France ;
  • ainsi qu’aux personnes concernées dans un délai raisonnable.

En France, la cybercriminalité est appréhendée juridiquement depuis la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés du 6 janvier 1978. Puis, par loi Godfrain 88-19 du 5 janvier 1988 relative à la fraude informatique.

Celle-ci a introduit les articles 323-1 et suivants dans le Code pénal afin de réprimer toutes les atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données (STAD), tels que les piratages et les entraves par déni de service distribué (DDOS), les ransomwares chiffreurs de données..etc

Il faut également citer la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) du 21 juin 2004 avec son article 6 relatif aux fournisseurs d’accès internet, aux hébergeurs et éditeurs de contenus manifestement illicites.

La LCEN a également introduit un nouvel article dans le Code pénal (323-3-1), visant directement la détention et la mise à disposition d’équipements conçus pour commettre les faits d’intrusion dans un système ou d’entrave au fonctionnement de ce système.

La loi du 30 septembre 1986 dite « CANAL+ » pour la captation de programmes audiovisuels, le Code de la propriété intellectuelle (articles L. 335-1 et suivants), et le Code monétaire et financier (article L. 163-4-1 du Code monétaire et financier) prévoient de nombreuses incriminations.

Par exemple, les fraudes et la contrefaçon érigeant, pour certaines d’entre elles, le recours à un réseau de télécommunication en circonstance aggravante (articles L.  521-10, L.  615-14, L.  623-32, L.  716-9 du Code de propriété intellectuelle).

La loi Lemaire n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 a également sa dimension pénale. Plus récemment, la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la Justice (LPJ), prévoit l’extension de recours à l’enquête sous pseudonyme et l’harmonisation des techniques spéciales d’enquête adaptées en matière de lutte contre la cybercriminalité.

Le législateur adapte en permanence l’arsenal pénal au regard de l’évolution constante et rapide des cybermenaces.

Plus généralement, l’article 323-1 du code pénal sanctionne « le fait d’accéder ou de se maintenir frauduleusement, dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé ».

La peine encourue est 2 ans d’emprisonnement et 30000€ d’amende.

Celle-ci peut être portée à 3 ans d’emprisonnement et 45000€ d’amende lorsqu’il en résulte « soit la suppression, soit la modifications de données contenues dans le système, soit un altération du fonctionnement de ce système ».

Le hacker encourt également, au titre des peines complémentaires, la confiscation du matériel informatique qui a servi ou était destiné à commettre l’infraction. Il convient de préciser que le hacker engage sa responsabilité pénale mais également sa responsabilité civile. Il devra ainsi verser des dommages-intérêts à la victime pour l’indemniser.

Comment se prémunir d’une cyberattaque ? 10 Astuces simples à mettre en place :

1- Former vos collaborateurs : les failles les plus fréquentes sont celles causées par le comportement des collaborateurs qui facilitent l’intrusion des hackers dans le système informatique. La formation et la sensibilisation de TOUS les salariés de l’entreprise aux règles de sécurité SI, permet de mieux sécuriser leurs navigations internet ainsi que leurs outils informatiques (logiciels, ordinateurs, smartphones etc). Cet enjeu est encore renforcé par le développement du télétravail.

2- Contrôler les accès aux systèmes d’information : les accès aux systèmes d’information manquent parfois de contrôle. Une grande rigueur au niveau de ces accès peut aider à réduire le risque de cyberattaques. Par exemple : mettre en place des périmètres de confidentialité cantonnés au rôle du collaborateur, supprimer définitivement l’accès au SI des personnes ayant quitté l’entreprise etc.

3- Renforcer les mots de passe : les mots de passe sont les sésames d’accès aux systèmes d’information et aux données qu’ils abritent. Renforcez vos mots de passe en choisissant ceux qui ne pourront pas être devinés par une tierce personne (on évite donc tout mot de passe ayant un lien avec vous-même) ou par un outil informatisé. Les collaborateurs doivent être invités à faire de même et à changer régulièrement de mots de passe. 

4- Mettre en place une authentification multifacteurs : les pirates ont réussi à récupérer vos mots de passe ? En instaurant une authentification multifacteur, ceux-ci ne pourront pas pénétrer dans vos systèmes d’informations et vos ordinateurs même s’ils disposent des mots de passe. Cette précaution est particulièrement importante pour limiter les conséquences des tentatives de pishing. 

5- S’assurer de disposer d’une connexion sécurisée : cette précaution est devenue particulièrement cruciale avec le développement du télétravail. En effet, les collaborateurs connectent leurs matériels en dehors du réseau maîtrisé par votre DSI. Sensibilisez vos collaborateurs au risque de se connecter à un réseau Wi-fi ouvert ou non maîtrisé. Certaines entreprises imposent à leurs salariés de se connecter uniquement depuis leur domicile, via une connexion sécurisée.

6- Mettre à jour ses systèmes d’exploitation et ses logiciels : utiliser des systèmes à jour limite considérablement les risques de cyberattaque. En effet, les mises à jour permettent de corriger les éventuelles failles d’un ordinateur ou d’un programme. Si vous ne mettez pas à jour vos systèmes (logiciels, CMS etc), vous permettez aux pirates d’en exploiter les failles pour s’y introduire.

7- Utiliser des pare-feu et des antivirus : en détectant les logiciels malveillants, les antivirus et les pare-feu constituent des protections supplémentaires. Équipez-en les différents appareils connectés au réseau.  

8- Prévoir des sauvegardes des systèmes :  sauvegardez régulièrement tous les éléments utiles, qu’il s’agisse des données de vos logiciels, du contenu présent sur votre site web, ou encore de tous vos documents indispensables. En cas d’attaque, vous pourrez ainsi restaurer rapidement vos systèmes.

9- Être prudent avec les e-mails et pièces jointes : les e-mails sont des voies royales pour les cybercriminels. Pour éviter tout problème, n’ouvrez jamais la pièce jointe d’un mail transmis par un destinateur inconnu, ne cliquez pas non plus sur les liens et ne répondez jamais aux demandes d’informations confidentielles par retour de mail. Les fraudeurs se font parfois passer pour l’administration ou votre banque : en cas de doute, contactez vos interlocuteurs habituels. Les arnaques aux entreprises sont extrêmement fréquentes et de mieux en mieux ficelées.

10- Effectuer des audits de sécurité : n’hésitez pas à réaliser des audits de sécurité avec des entreprises spécialisées en sécurité des systèmes d’informations. Ces experts vous indiqueront toutes les failles et comment y remédier.

Si votre entreprise est victime d’une cyberattaque, vous pouvez prendre contact avec le Centre Opérationnel de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) : cossi[@]ssi.gouv.fr

Sources : ici et et encore .

CatégorieRéférencement (SEO)

SEO : 5 conseils afin d’optimiser les images de votre site E-commerce

Vous venez de créer votre boutique en ligne ?
Vous avez réalisé de belles images afin de présenter votre gamme de produits ? Il vous reste à travailler l’intégration de ces images.
En effet, l’optimisation des images est essentielle pour le référencement naturel (SEO) de votre site e-commerce ainsi que pour l’expérience utilisateur (Ux).

SEO_optimiser_images_site_Ecommerce

Comment optimiser les images de votre site ? Voici 5 conseils simples à appliquer pour l‘optimisation d’images SEO.

Conseil n°1 : Nommez vos photos avec vos mots-clés

Lorsque vous enregistrez vos photos, ne gardez pas le nom généré par votre appareil photo. Prenez soin de les renommer avec une description brève contenant votre mot-clé. Par exemple : « T-shirt-femme-vert-M.jpg ».

Si vous avez des centaines de photos, la tâche sera fastidieuse.Toutefois créer des noms de fichiers descriptifs aide les algorithmes des moteurs de recherche à référencer votre page sur la SERP (page de résultats). En effet, les moteurs de recherche recherchent les mots-clés dans les noms de fichiers des visuels.

Conseil N°2 : Renseignez la balise « Alt »

La « balise  Alt » aussi appelée «attribut Alt» est un élément textuel du code HTML correspondant au texte alternatif d’une image sur un site web. Cette balise affiche une description de l’image lorsque celle-ci n’apparaît pas sur le navigateur.

Cette balise a également un intérêt essentiel en SEO.

  • L’utilisation de la balise Alt est un moyen supplémentaire d’atteindre un meilleur classement sur les pages de résultats. En effet, les robots des moteurs de recherche ne voyant pas les images, ils utilisent le texte alternatif pour la comprendre. Vos visuels bien renseignés seront ainsi mieux référencés.
  • De plus, renseigner la balise Alt permet de faire apparaître vos images dans la recherche par images. De nombreux internautes l’utilisent et cela peut générer un important trafic supplémentaire sur votre site e-commerce.

La balise Alt  est essentielle pour votre SEO à condition de la renseigner correctement. Pour bien l’optimiser, intégrez des mots-clés ayant un bon volume de recherche mais ne faites pas de « suroptimisation » (bourrage de mots-clés) car les moteurs de recherche sanctionnent cette pratique. Si vous présentez un produit, décrivez-le précisément. Bien entendu, chaque balise Alt doit être unique.

Exemple de balise Alt correctement renseignée : « T-shirt femme vert taille M vue dos ».

La présentation de la balise Alt varie d’un CMS à l’autre. Par exemple, dans WordPress, celle-ci correspond au champ « texte alternatif »  dans le bloc « Réglages de l’image ».

Conseil n°3 : Optimisez la taille de fichiers de vos images

  • D’après un calcul réalisé par l’un des leaders mondiaux du e-commerce, Amazon, un ralentissement du chargement des pages d’1 seconde peut coûter au géant jusqu’à 1,6 milliard de dollars. En effet, la vitesse de chargement est l’exigence première des visiteurs d’un site web.
  • De plus, Google tient compte des temps de chargement dans son algorithme avec lesCore Web Vitals, ce qui peut donc avoir un impact sur le classement de votre site dans les pages de résultat.

Pour répondre à cette exigence de performance, vous devez rendre vos pages légères et rapides notamment en optimisant vos images. Dans le cas contraire vous vous exposez à une  mauvaise note SEO, et surtout au risque que vos visiteurs quittent rapidement votre site web, ce qui entraîne un taux de rebond élevé et de mauvais chiffres de ventes.

Or, le temps de chargement des images dépend de la taille et des dimensions de vos fichiers : plus la taille de fichier est grande, plus la page met de temps à charger. Comment réduire la taille des fichiers d’image pour augmenter la vitesse de chargement ? Vous pouvez utiliser les outils suivants :

  • Photoshop : en utilisant la commande « enregistrer pour le Web », vous ajustez l’image en la réduisant jusqu’à la taille voulue.
  • Outils d’édition d’images en ligne: Canva, PIXLR ou encore GIMP souvent recommandé pour sa qualité versus sa gratuité.
  • Sites de compression d’images en ligne gratuits: Tinypng, Compressor.io  ou encore Squoosh.app.

La taille recommandée pour les images d’un site e-commerce est de maximum 70ko.

⚠️ Toutefois, l’objectif n’est pas de réduire au maximum, l’image doit rester de bonne qualité.

Dans tous les cas, ne placez pas l’image la plus volumineuse sur votre page web en diminuant ensuite ses dimensions dans le CMS car vous augmenterez le temps de chargement de votre page. L’astuce consiste à réduire la taille de l’image et permettre aux internautes de cliquer dessus pour afficher l’image en grand dans une fenêtre séparée ou « pop-up »

Conseil n°4 : Bien choisir le format de vos images

Quel type de fichiers pour publier une image : JPEG, GIF ou PNG ?

  • Le format JPEG  (ou .jpg) : il s’agit du fichier d’image standard pour Internet. Le principal avantage des images en JPEG est qu’elles peuvent être considérablement compressées tout en conservant une bonne qualité, offrant ainsi des tailles de fichiers réduites. Un inconvénient toutefois : le JPEG ne gère pas la transparence (image contenant des pixels transparents et des pixels partiellement transparents). Il est recommandé d’utiliser le format JPEG pour les sites e-commerce, notamment pour vos fiches produits.

  • Le format GIF (.gif) : ces images sont de qualité inférieure par rapport aux JPEG. Vous pouvez les utiliser pour des images simples (icônes ou images décoratives) mais pas pour de grandes images de produits. En effet, la taille du fichier est très élevée et vous n’obtiendrez pas de bons résultats en la réduisant.

  • Le format PNG : ce fichier de format plus récent que les JPEG et les GIF offre une bonne alternative. En effet, la qualité des images PNG reste la même en dépit des  différents « réenregistrements », au contraire des JPEG qui se dégradent au fil du temps. Toutefois, un inconvénient par rapport aux JPEG : le poids des fichiers est plus élevé.

Conseil n°5 : Testez vos images !

Pour savoir ce qui marche pour votre site et vos clients, vous allez devoir tester. Mais tester quoi ?

  • Les balises Alt/ titres et légendes images: Renseignez les différentes balises « Alt », les légendes et tout le contenu donnant du contexte à vos images pour voir ce qui fonctionne le mieux auprès des moteurs de recherche.

  • Le nombre d’images de produits par page : Certes, avoir moins d’images pour un produit peut améliorer vos temps de chargement mais cela peut aussi déplaire à vos visiteurs qui préfèrent voir le produit sous toutes les coutures. Vous devrez arbitrer entre les performances web et l’expérience utilisateur pour augmenter le taux de clic et donc vos ventes.

  • Les angles de vue de vos images : Il est courant de montrer plusieurs images de votre produit sous des angles de vue différents.  Analysez ce que vos clients préfèrent voir, ce qui est le plus signifiant pour eux. Vous n’êtes pas obligés de montrer votre produit sous tous les angles mais choisissez les vues susceptibles de déclencher l’achat !

  • Le type de visuels: Vos visiteurs préfèrent-ils les photos de votre produit seul ou bien en situation? A vous de tester les différentes images et d’identifier celles qui convertissent le mieux ! 

Une bonne manière de savoir ce qui marche en termes d’images est d’utiliser l’AB testing : cette méthode consiste à comparer deux versions d’une page web afin de déterminer laquelle est la plus performante. Une partie des internautes est dirigée vers la première version, et une partie vers la seconde.

Une analyse statistique permet alors d’identifier la version générant le plus de clics et d’achats. L’A/B testing est essentiel pour les sites E-commerce. Le site Amazon est notamment connu pour tester différentes versions en continu pour améliorer l’expérience utilisateur.

Par Aurore R.

CatégorieMarketing Web (SEA)

Ecommerce : Comment créer un tunnel de vente efficace en 4 étapes ?

Vous envisagez de créer un site e-commerce et vous vous demandez comment optimiser vos ventes ?
Vous avez déjà une boutique en ligne et souhaitez attirer de nouveaux clients ?
Vous allez devoir penser le parcours d’achat de vos prospects : depuis leur découverte de votre offre jusqu’à la finalisation de leur commande. C’est ce processus de conversion que l‘on appelle « tunnel de ventes ».

Comment construire un tunnel de vente efficace pour votre site e-commerce ?

Tunnel_de_vente

Qu’est-ce qu’un tunnel de vente ?

Le tunnel de vente est un processus également appelé « tunnel de conversation ». Son objectif est d’attirer les prospects et de les convertir en acheteurs.

Un tunnel de vente optimisé garantit le succès de votre stratégie de vente en ligne en créant un parcours d’achat au cours duquel vous n’allez pas lâcher la main de votre client. A chaque étape vous devrez (virtuellement bien sûr) l’accompagner jusqu’à validation de la commande.

Nous allons employer le terme tunnel de vente, cependant le terme entonnoir de ventes (traduction plus juste de Sales Funnel en anglais) est plus conforme à la réalité. En effet votre démarche commerciale  ne consiste pas à créer un parcourir linéaire dans lequel tous les visiteurs de votre site finiront par passer commande, mais bien un entonnoir dans lequel un certain pourcentage de visiteurs se transformeront en client. C’est ce pourcentage que le « tunnel de vente » a pour objectif de maximiser tout en faisant augmenter le panier moyen (dépense par client).

Quels sont les objectifs du tunnel de vente à chaque étape ?

Il s’agit d’un processus, composé de différentes étapes ayant chacune un objectif spécifique :

1er Objectif du tunnel de vente :

Faire découvrir votre entreprise (ou votre marque) à des prospects qui ne vous connaissent pas encore et les attirer sur votre site e-commerce.

2ème objectif du tunnel de vente :

Leur faire prendre conscience de leurs « douleurs et frustrations ». Ce peut-être par exemple : vous avez un site e-commerce qui dégage peu de trafic malgré vos efforts (consultant SEO) ? Vous souhaitez mettre un bien en location saisonnière mais ne pouvez pas vous en occuper (service de conciergerie) ? etc.

3ème objectif du tunnel de vente :

Montrer aux prospects que vous avez la solution à leur problème en leur expliquant vos méthodes.

4ème objectif du tunnel de vente :

Faire passer les prospects à l’action via une vente direct ou une prise de contact avec un commercial.

Vous n’allez peut-être pas créer le tunnel de vente parfait du premier coup. Cependant, en monitorant les performances du site web, vous allez pouvoir :

  • analyser à quel moment le plus de visiteurs « décrochent » ;
  • Mettre en place des actions correctives.

Si vous avez déjà un site e-commerce, il ne s’agit pas de partir de zéro mais bien de « réparer le tunnel » !

Quelles sont les 4 étapes pour créer un tunnel de vente ?

Étape 1 : Vous rendre visible auprès de vos prospects et attirer leur attention

Votre première mission : attirer l’attention de vos prospects.

À cette étape, le prospect ne connaît pas votre entreprise ou votre marque ni votre offre (produit ou services).

L’objectif est de vous rendre visible auprès de votre cible, à savoir les consommateurs qui recherchent ou pourraient être à l’écoute pour des produits/services similaires à ceux que vous proposez.

Vous rendre visible sur le web passe par différents canaux à travailler simultanément pour maximiser le trafic sur votre site e-commerce :

  • Travailler votre SEO (Search engine Optimisation) : pour apparaître dans les premiers résultats des moteurs de recherche, vous devez travailler votre référencement naturel. Pour cela, étudiez les mots-clés les plus cherchés par votre cible et soignez votre contenu : fiche produits optimisées, articles de blogs optimisés et publiés régulièrement. Vos pages doivent contenir des CTA (call to action), qui sont des boutons enjoignant le visiteur à poursuivre son parcours. Pensez également au netlinking (échange de liens avec d’autres sites notamment).
  • Miser sur le SEA (Search engine Advirtising) : le SEA consiste à utiliser des publicités payantes (type adwords) pour se placer très rapidement dans les résultats de recherche. C’est un moyen relativement coûteux qui demande de bien soigner vos annonces. Il vient compléter le référencement naturel de votre site et ne s’y substitue pas.
  • Être présent sur les réseaux sociaux: le social média management est important pour vous créer une communauté active qui décuplera la portée de vos publications. Choisissez vos réseaux sociaux en fonction de votre cible, vous n’avez pas besoin d’être partout, d’autant que le community management est une activité chronophage.
  • Le marketing d’influence : vous avez déjà dû entendre parler des influenceurs à Dubaï ? Le principe est celui-ci : proposez un partenariat avec un influenceur dans votre domaine ou complémentaire (blogueur, youtubeur, célébrité etc.) pour promouvoir vos produits et vous faire connaître. Pour que cela fonctionne, le public de l’influenceur et votre persona doivent être les mêmes !

Ce ne sont que quelques idées pour augmenter votre visibilité, il y en a bien d’autres. Toutefois, vous rendre visible et marquer l’esprit du prospect nécessite d’avoir travailler son branding, c’est-à-dire son identité de marque.

Grâce à toutes ces actions marketing, vous « plantez une graine » dans l’esprit des prospects qui se souviendront de vous lorsqu’ils auront une réelle intention d’achat.

Étape 2 : Susciter l’intérêt du prospect

Une fois que vous vous êtes rendus visible auprès du prospect et avez attiré l’attention de celui-ci,  vous devez maintenant susciter son intérêt pour votre offre.

Comment ?

En faisant prendre conscience au prospect quelles sont ses « douleurs et frustrations », ou autrement dit : lui faire prendre la mesure de sa problématique.
A cette étape, vous le préparez à l’idée qu’il a un besoin et que votre entreprise est la plus à même d’y répondre.

Le visiteur arrive sur votre site e-commerce, mais rien n’est gagné, le concurrent se trouve à portée de clic.

Votre objectif : continuer de le faire progresser dans votre tunnel de vente :

  • En vous positionnant comme expert dans votre domaine : vous connaissez son problème et vous allez lui donner une direction à prendre pour l’aider à le résoudre. Dans cette optique, rédigez régulièrement du contenu spécifique sur des sujets liés à votre offre (articles de blogs, livres blancs etc). Le contenu doit servir à démontrer votre expertise, à présenter vos méthodes et à diriger le prospect vers vos offres.

  • En optimisant l’expérience utilisateur tout au long du parcours d’achat sur votre boutique en ligne  : la navigation du site doit être fluide, les informations aisément accessibles (délais de livraison, politique de retour ou encore une page contact), vos offres et services suffisamment clairement décrits pour que le visiteur trouve rapidement ce qu’il est venu chercher.

Il est possible qu’un visiteur quitte votre site à cette étape car il était juste venu se renseigner. Proposez-lui de rester en contact, par exemple par l’intermédiaire de votre newsletter.  

Étape 3 : Inciter à la décision

A cette étape de votre tunnel de vente, vous avez un prospect prêt à devenir client : il connaît votre marque et vous avez capté son intérêt.

Cependant, il est parfois nécessaire de l’encourager à passer le cap.  Le visiteur connaît votre marque, croit en votre expertise et sait que votre offre correspond à son besoin. Il envisage donc de passer commande mais certains freins peuvent toutefois demeurer. Cette étape vise à répondre aux dernières questions et à vaincre les dernières résistances en rassurant le prospect : et si le produit ne me va pas, est-ce que c’est le moment d’acheter ce produit/service etc.

Comment ?

Pour achever de convaincre votre acheteur, vous pouvez user des outils marketing suivants :

  • proposer un bon d’achat sur un prochain achat, offrir les frais de livraison sur la première commande, proposer un système de retour gratuit si le produit ne lui plaît pas etc ;
  • si vous en avez, incorporez les avis de vos clients de manière bien visible : la satisfaction de vos clients rassure le prospect sur son investissement.

4- Finaliser l’action d’achat

Félicitations ! Vous avez atteint le fond de l’entonnoir de vente (la lumière est au bout du tunnel!).

Si le prospect est arrivé jusque là, vous n’avez plus qu’à finaliser l’achat. Le produit est dans le panier d’achat, la commande prête à être validée. Pourtant, ce n’est pas encore gagné !

Pourquoi ?

Deux tiers des internautes plaçant un produit dans leur panier d’achat ne finaliseront jamais le processus. Ces abandons de paniers sont dus principalement à des freins dans le parcours d’achat :

  • les moyens de paiement ne sont pas nombreux ou ne semblent pas sécurisés ;
  • le prospect est surpris par des frais supplémentaires ajoutés au prix initial : frais de service, frais de livraison élevés etc ;
  • le processus de commande est trop complexe : trop de clics, trop de fenêtres différentes, obligation de créer un compte pour finaliser l’achat etc;

Pour que votre tunnel de vente soit efficace : simplifiez le processus d’achat et rendez le transparent ! 

Enfin, le moment de la commande est le moment propice pour faire de l’upsell, c’est-à-dire une vente supplémentaire ou additionnelle. En effet, le meilleur moment pour réaliser une vente est lorsque le client est déjà en train d’acheter ! 

Par exemple, sur la plateforme de commande de repas en ligne Delivroo, lorsque le client est en passe de finaliser sa commande, juste avant de payer, une page s’affiche « Les autres clients ont aussi commandé … ».
Sur cette page sont proposés de petits produits tels que des sides, des desserts ou des boissons.
L’upsell sur un site e-commerce suit la logique des caisses en magasin sur lesquelles sont disposés des produits de petite taille et relativement peu onéreux pour compléter l’achat initial (chewing-gum, programme TV, piles etc.). De manière générale, tous les grands sites e-commerce (Amazon, Booking etc.) pratiquent l’upsell.

Le client a finalisé sa commande ? N’oubliez pas l’e-mail de remerciement !

Pour récapituler, les 4 étapes de construction de votre tunnel de vente sont :

  1. Se rendre visible auprès de votre cible marketing ;
  2. Susciter l’intérêt des prospects ;
  3. Encourage l’internaute à passer à l’achat ;
  4. Finaliser la commande.

Votre tunnel de vente vous permet d’orienter l’action du prospect jusqu’à ce qu’il valide et paie sa commande. Il n’existe pas une manière de créer un tunnel efficace, celui-ci doit être adapté à votre business. Votre but : créer une machine à vendre !

Article rédigé par Aurore R.

CatégorieE-commerce

Dropshipping : Quelles sont les 5 choses à savoir avant de vous lancer ?

Selon une étude de Grand View Research, la taille du marché mondial du dropshipping devrait atteindre les 557,9 milliards de dollars d’ici à 2025. Vous souhaitez profiter de ce fabuleux essor pour lancer votre boutique e-commerce en dropshipping ?

Ne nécessitant que peu d’investissement et une logistique très simplifiée, le dropshipping séduit de nombreux entrepreneurs chaque année. 

Que devez-vous savoir avant de vous lancer dans le dropshipping ?

Dropshipping

Qu’est-ce que le dropshipping ?

Le « drop shipping » est un terme anglais pouvant se traduire par “livraison directe” en français. L’idée n’est pas nouvelle et ne date pas d’internet ! En effet, ce business model a émergé dans les années 60 avec la vente par correspondance. Il s’est bien entendu développé avec l’arrivée du web et des grandes marketplaces tels qu’Amazon et Ebay pour devenir ce que l’on connaît aujourd’hui.

Le dropshipping un système tripartite composé du client final, du dropshipper et du fournisseur.  Le dropshipper s’occupe uniquement de choisir les produits qu’il souhaite proposer aux clients finaux et de générer un maximum de ventes. Son cœur de métier est la vente/distribution de marchandises.

Comment fonctionne le dropshipping ?

  1. Les internautes (clients finaux) naviguent sur la boutique en ligne du dropshipper et choisissent de commander un ou plusieurs produits proposés ;
  2. Le dropshipper reçoit une alerte lorsqu’un internaute passe une commande. Il passe alors commande du produit à son propre fournisseur. Subtilité : il ne fournit pas son adresse, mais directement celle de l’internaute (client final);
  3. Le fournisseur prépare et expédie la commande au client final à l’adresse fournie par le dropshipper.

Ainsi, avec le dropshipping, le e-commerçant peut créer son site e-commerce :

  • sans investissement,
  • sans stock,
  • sans avoir à gérer la partie expédition/ livraison,
  • sans invendu.

Lancer une activité de drop-shipping : 5 points d’attention

1- Le choix de vos fournisseurs est essentiel

Le choix de votre fournisseur est crucial. Rappelez-vous que le dropshipper n’est pas en charge de la livraison, mais uniquement de la vente. Cependant, si un produit n’arrive pas, arrive en retard ou endommagé, le client final ne se retournera pas contre le fournisseur qu’il ne connaît pas, mais bien contre le dropshipper. Ainsi, même si le dropshipper n’est pas en charge de la livraison du produit, même s’il n’est pas responsable de la qualité de celui-ci n’en étant pas le fabricant, il reste responsable du SAV (service après-vente) en qualité de vendeur. C’est bien lui qui est en front avec les clients finaux, pour le meilleur comme pour le pire !   

Or, une mauvaise expérience d’un client peut ternir la réputation du e-commerçant via la rédaction d’un avis négatif sur les plateformes de gestion des avis en ligne (avis vérifiés, Google, trustpilot etc.) et/ou sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram etc.). Les enjeux concernant le service client sont très importants en dropshipping.

Un conseil pour maintenir un haut niveau de SAV sans avoir de contrôle sur la logistique :  prenez connaissance des modalités de gestion des retours et de la politique de SAV des fournisseurs et adaptez vos conditions de vente en fonction :

  • Délai de retour du produit,
  • Conditions d’acceptation d’un retour par le fournisseur,
  • Délai de rétractation suite à une vente,
  • Délai de livraison du fournisseur,
  • Gestion du processus de retour des produits etc.

Pour sélectionner le bon fournisseur de dropshipping, vérifiez avec une grande précaution :

  • la qualité des produits proposés ;
  • la confiance accordée au fournisseur par les autres dropshippers (faites-vous un réseau fiable!) ;
  • le processus logistique ;
  • les politiques de retour des produits,
  • les modalités de livraison/expédition.

De votre côté, pour gérer efficacement votre catalogue et ne pas proposer des produits épuisés, vérifiez régulièrement auprès de vos fournisseurs que ceux-ci ont bien en stock.

2- Une activité de dropshipping ne se construit pas en un jour

Le succès en dropshipping est rarement immédiat. Il ne suffit pas de créer votre boutique e-commerce, puis d’attendre l’internaute. En effet, vendre sur internet demande des efforts continus pour rendre votre site visible, travailler sa notoriété et son attractivité, ainsi que pour créer un parcours d’achat capable de transformer vos visiteurs en acheteurs.

Réussir en dropshipping demande de mettre en place de nombreuses actions dans le domaine du référencement naturel (SEO) et référencement payant (SEA), du marketing (rédaction de contenu, événements digitaux comme des webinars etc) et de la communication. Vous devrez particulièrement :

Travailler sur la visibilité de la boutique en ligne

La visibilité d‘un site e-commerce passe notamment par : 

  • Axer vos efforts sur le référencement naturel (SEO) du site e-commerce en travaillant les mots-clés les plus susceptibles d’être recherchés par vos clients cibles,
  • Utiliser le levier du SEA (Search Engine Advertising) qui consiste à placer une annonce publicitaire sur les moteurs de recherche (par exemple avec Google Ads) ou les réseaux sociaux,
  • Être actif sur les réseaux sociaux (Tik-tok, Instagram etc, selon où votre cible est la plus active) etc.

Réfléchir à l’ergonomie du site e-commerce et au parcours d’achat

Votre objectif est de faciliter la navigation des internautes, et de leur rendre leur expérience d’achat la plus SIMPLE possible. Construisez votre tunnel de vente en pensant, à chaque étape, à l’expérience utilisateur : accès à des fiches produits détaillées illustrées de photos, accès aux informations essentielles (livraison, condition de retour, frais de port etc.), possibilités de payer avec plusieurs moyens de paiement, panier d’achat facile à utiliser, éviter les bugs au moment du paiement etc …

Mettre en place un accompagnement client

Certes, le dropshipper a cet avantage de ne pas avoir besoin d’être présent dans sa boutique pour vendre. Toutefois, cela ne le dispense pas de travailler en amont pour mettre en place tout un panel de dispositifs visant à aider le consommateur dans ses choix : chatbot à disposition des utilisateurs pour les questions fréquentes, aide en ligne (FAQ), documentation spécialisée comme des guides pratiques, des comparatifs etc. Ces contenus sont également essentiels pour améliorer votre référencement naturel (à condition de bien les optimiser!)

3-  Le choix du marché ou de la niche est crucial

La concurrence est devenue très rude dans le dropshipping. Si vous décidez de vous lancer, le plus simple est d’éviter les secteurs ultra-concurrentiels sur lesquels vous aurez toutes les peines du monde à exister, notamment face à des poids-lourds.

Pour se démarquer, il est vivement conseillé aux dropshippers débutants, de réfléchir à un produit différenciant et/ou à une niche rentable.

Comment trouver les marchés potentiels ?

  • Vous pouvez observer les tendances Google trends, analyser les mots-clés de la concurrence ou encore étudier les tendances Facebook. Cela vous renseignera sur les besoins des internautes qui ne seraient pas encore pleinement satisfaits ;
  • En choisissant un secteur qui vous passionne et dans lequel vous vous sentez à l’aise : vérifiez que vous n’êtes pas seul à avoir cet intérêt, qu’il existe déjà quelques concurrents, que des communautés sur le web (forum, groupe facebook etc.) pourraient être séduites par votre idée. 

Pour savoir si le marché sur lequel vous désirez vous placer offre des perspectives de développement, la meilleure solution est de réaliser une étude de marché. Cette étape indispensable vous renseignera à la fois sur l’état de la concurrence et l’existence ou non d’acheteurs potentiels pour vos produits. A moins d’avoir une idée réellement disruptive, laissez tomber les marchés déjà saturés.

4- Le dropshipping et les marketplaces sont deux concepts différents

Si, les principales marketplaces utilisent le modèle logistique du dropshipping, les marketplaces et les dropshippers ayant délégué la gestion de la logistique aux fournisseurs tiers, il s’agit de deux dispositifs bien différents.

Les maketplaces (places de marché) sont des services d’intermédiation commerciale. Il s’agit  de sites e-commerce multivendeurs mettant à disposition des espaces de vente. Ces plateformes web regroupent en un même « lieu » virtuel des offres concurrentes, qu’elles soient :

  • spécialisées sur une verticale comme Airbnb ou Booking pour la location de biens touristiques par exemple ;
  • ou généralistes comme Ebay, CDiscount ou encore Amazon Marketplace.

Leur modèle économique repose sur le prélèvement d’une commission sur les transactions réalisées par les vendeurs. Les acheteurs, de leur côté, savent pertinemment que la marketplace n’est pas le fournisseur du produit, qu’elles agissent comme un « tiers de confiance » dans le processus de vente.

En revanche, lorsqu’un consommateur achète sur un site e-commerce de dropshipping, il ne sait pas que le vendeur ne possède pas son produit en stock, et qu’il va devoir passer commande auprès d’un fournisseur. Alors que certains acheteurs utilisent les marketplaces pour comparer les produits avant de contacter les fournisseurs directement pour avoir de meilleurs prix, ils ne sont pas en mesure de le faire chez un dropshipper. A la différence des marketplaces, les sites de dropshipping misent en règle générale sur une identité propre et développent un marketing spécifique autour de leur ligne de produit et de la marque.

5- La micro-entreprise n’est pas forcément le meilleur statut juridique pour se lancer

En achat-revente, l’abattement forfaitaire est de 71% pour prendre en compte les frais du micro-entrepreneur dans le calcul de son impôt sur le revenu. Il est vrai que le dropshipping est réputé pour permettre de limiter les investissements : pas de local commercial physique et pas de stocks. Comparé à un commerce classique, les dépenses sont limitées.

Cependant, comme nous l’avons vu, mettre en place un site e-commerce attractif et le maintenir peut nécessiter des investissements : publicités, rédaction de contenu, maintenance technique du site etc.

Or, en micro-entreprise, vous ne déduisez pas les frais réels. Tout est affaire de calculs : si vos frais dépassent 71% de votre chiffre d’affaires (achat des produits, maintenance du site web, frais de développement, rémunération de salariés etc) : pensez plutôt à créer une société comme une SASU ou une EURL.

En créant une société il sera plus facile de convaincre d’éventuels partenaires financiers comme les banques, mais aussi de vous associer dans l’avenir. 

Sources : ici et , et encore et dans le livre Ecommerce.

CatégorieJustice et réglementation

Quelles sont les informations légales obligatoires d’un site E-commerce ?

Le E-commerce est réglementé par la loi 2004-575 du 21 juin 2004 « Pour la confiance dans l’économie numérique » (LCEN) qui transpose la directive Européenne 2000/31 du 8 juin 2000.

Celle-ci encadre aussi bien les relations commerciales en B2B (entre professionnels) que les relations commerciales en B2C (entre un professionnel et un client particulier).
De cette réglementation découle l’obligation pour les sites e-commerce de comporter un certain nombre de mentions légales obligatoires.

Quelles sont les informations obligatoires à mentionner sur un site e-commerce ?

1-Les mentions légales à faire figurer sur votre site internet

Il s’agit de l’ensemble des informations qui permettent à un internaute d’identifier un professionnel sur le web.  Les mentions légales à faire figurer sur un site ou une application de e-commerce sont les suivantes :

Mentions obligatoires générales

Identité

Nom et prénom de la personne physique et/ou dénomination de la personne morale (entreprise)

Coordonnées

Adresse postale, adresse mail et numéro de téléphone de l’entreprise.

 

Mentions obligatoires spécifiques

Informations liées à l’entreprise 

Capital social, siège social, raison sociale et forme juridique de l’entreprise;

Numéro d’inscription de l’entreprise

(selon son activité)

  • Au registre du commerce et des sociétés RCS- pour les activités commerciales,
  • Au registre des métiers (RM – activités artisanales)
  • Les micro-entrepreneurs dispensés d’immatriculation (entreprise créée avant 2014)  indiquent sur le site la mention suivante : « dispensé d’immatriculation en application de l’article L. 123-1-1 du Code de commerce » ;

Numéro individuel d’identification

Numéro de TVA intracommunautaire pour les entreprises européenne assujetties à la TVA

Mentions spécifiques aux activités réglementées

  • Inscription du nom de l’ordre ou de l‘organisme professionnel auprès duquel l’activité est inscrite,
  • la référence aux règles professionnelles applicables à l’activité,
  • le titre professionnel,
  • l’État-membre dans lequel le titre professionnel a été délivré.

Mention spécifique aux Sites marchants

Les CGV (conditions générales de vente)

Aucune règle ne définit le formalisme de ces mentions légales. Leur accès doit simplement être libres, par exemple dans une page « mentions légales » accessibles via le bas du site web. En cas d’absence de ces informations, le contrevenant s’expose à des sanctions pénales lourdes : jusqu’à 1 an de prison et 375 000€ d’amende.

2-Les conditions générales de vente (CGV)

Les CGV permettent d’encadrer les relations commerciales et d’informer les clients de leurs droits mais aussi des obligations contractuelles découlant de leur achat. Les conditions générales de vente ont pour objectif de diminuer le risque de litige entre vendeurs et acheteurs. Les CGV sont-elles obligatoires ? Tout dépend de qui est le client !

Conditions générales de vente obligatoires

Les CGV sont obligatoires dès lors que la relation commerciale s’établit entre un professionnel et un client particulier. Ainsi, si le site e-commerce est destiné aux particuliers, alors les CGV sont obligatoires. Elles doivent figurer sur le site et être facilement accessibles.

Quelles informations doivent contenir vos conditions générales de vente à destination de clients particuliers ?

  • Le prix TTC en euros,
  • Les frais de livraison (y compris s’il n’y en a pas),
  • La date prévisionnelle de livraison,
  • Les modes de paiement acceptés,
  • Les modalités en cas de retard de paiement,
  • Le délai de rétractation et les conditions d’annulation,
  • Les caractéristiques principales des produits et des services proposés,
  • La garantie légale de conformité,
  • La garantie des vices cachés,
  • Les modalités du service après-vente (en précisant les éventuels coûts),
  • Les modalités de règlement des litiges (tribunal compétent etc.).

Conditions générales de vente facultatives

Si le site e-commerce est entièrement destiné aux professionnels (entreprise, société, micro-entreprise …), alors les CGV deviennent facultatives. Cependant, le client étant fondé à en demander la communication, il est vivement conseillé de les rédiger même si vous ne prévoyez pas de les faire figurer sur votre site web. 

Bon à savoir : des CGV différentes peuvent être établies en fonction du type de client et vous n’avez à communiquer à ceux-ci que celles qui les concernent.

Quelles informations doivent contenir vos conditions générales de vente à destination de clients professionnels ?

  • Le prix HT en euros ou au moins un barème de prix/méthode de calcul du prix,
  • Les éventuelles réductions, remises promotionnelles, ristournes différées etc,
  • Les escomptes commerciaux (il s’agit de réduction accordée en cas de paiement anticipé),
  • Les modes de paiement,
  • Les modalités (et éventuelles pénalités) en cas de retard de paiement,
  • Les frais et conditions de livraison,
  • Les modalités de règlement des litiges (tribunal compétent etc.).

3- Mentions obligatoires du site e-commerce durant le parcours d’achat

Les e-commerçants qui concluent des contrats de vente à distance avec des clients non-professionnels doivent fournir «  de manière lisible et compréhensible » un certain nombre d’informations avant la confirmation de la commande. Ces informations sont prévues à l’article L.221-5 du Code de la consommation. Quelles sont-elles ?

Le droit de rétractation : un site e-commerce doit en préciser les délais, les modalités d’exercice et proposer un formulaire type de rétractation (article L.221-5 du Code de la consommation).  Légalement, ce délai est de quatorze jours calendaires  à compter :

  • du lendemain de la réception du bien : ventes de biens,
  • du lendemain de la conclusion du contrat : prestations de service.

Informations à rendre accessibles durant la commande : l’article 1127-1 du Code civil liste les  informations à mettre à disposition du client qui effectue une commande. Ainsi, pour être  valable, la commande doit impérativement passer par 3 étapes :

  1. Récapitulatif du détail de la commande et de son prix final ;
  2. Possibilité de corriger d’éventuelles erreurs ;
  3. Confirmation de la commande.

Les délais de livraison :  Les articles L. 216-1 du Code de la consommation (délais) et article L. 216-2 du Code de la consommation fixent les règles concernant la livraison. Le site e-commerce doit faire figurer les informations relatives aux délais de livraison du bien ou d’exécution de la prestation de service. Si le site ne comprend pas ces mentions, et en l’absence d’accord entre les parties, la livraison doit intervenir au plus tard dans les 30 jours suivant la commande en ligne.

4- Les informations relatives à la protection des données des internautes

La protection des données sur les sites e-commerce constitue un enjeu particulièrement crucial. Certaines obligations sont à respecter pour pouvoir collecter les données des comportements des internautes.

Gestion des cookies : quelles mentions obligatoires ?

Les cookies permettent d’analyser le comportement des utilisateurs lors de leurs visites sur un site internet ou d’une application sans qu’ils aient besoin de s’enregistrer. A ce titre, les sites web doivent comporter certaines informations obligatoires :

  • le visiteur doit être informé de l’utilisation des cookies et de leur finalité ;
  • le visiteur doit pouvoir accepter, refuser ou personnaliser ses choix concernant les cookies via des boutons lisibles et accessibles.

Mentions relatives à la collecte et à l’utilisation des données personnelles

Les sites de e-commerce collectent les données des internautes pour constituer des fichiers clients. Ces mines d’informations sont ensuite utilisées par les e-commerçants pour lancer des actions marketing et promouvoir leurs offres etc.

Cependant, le recueil de ces informations personnelles est encadré. Le site web dit être conçu de manière à respecter les principales obligations suivantes :

  • Obtention du consentement des internautes pour la collecte de leurs données personnelles, les informer sur l’objectif de cette collecte et sur le traitement réservé aux données ;
  • Information des visiteurs clients sur leur droit d’accès, de modification et de suppression des informations recueillies et indiquer la durée de conservation de celles-ci;
  • Garantie de la confidentialité des données client;
  • Information des utilisateurs sur leurs droits à déposer une réclamation auprès de la CNIL.

La sécurité des données et l’information du consommateur sont de véritables chevaux de bataille du législateur. Prenez le temps de bien définir vos CGV et vos politiques commerciales, particulièrement en BtoC. Pensez également à vérifier que toutes les informations obligatoires figurent bien sur votre site web. Cela vous évitera aussi bien des litiges ! Dans le doute, faites analyser votre site e-commerce par un avocat spécialisé.

Sources : juridiques et légales

 

CatégorieE-commerceEntrepreneuriat

« Dans le numérique nous sommes chez les 12 Salopards »

Dans le numérique nous sommes chez les Douze Salopards

Au cours d’une interview du début de l’année, je disais que dans le numérique nous étions « chez Les Douze salopards« .

C’est une réalité.

En plus de 15 ans dans le digital et plus précisément dans le E-commerce, je n’ai pu que constater les méthodes déloyales, détestables et parfois illégales des uns pour parvenir à leurs fins.

Puis finalement, à regarder de plus près, c’est également le cas dans la plupart des secteurs où l’on voit des entrepreneurs faire tout et n’importe quoi du moment que cela leur génère des revenus, cela même au détriment des autres qu’ils mettent souvent consciemment dans les difficultés.

Je ne comprends pas ces démarches malveillantes de produire une action en sachant pertinemment qu’elle portera préjudice à un tiers. C’est d’autant plus inconcevable lorsqu’il s’agit d’institutions censées protéger leurs administrés ou du moins tenir compte de leurs avis.

Plus j’avance dans ma vie d’entrepreneur, moins j’ai envie de faire du business avec des personnes ou des organisations compétentes, mais prêtes à enfreindre les règles d’éthique pour atteindre leurs objectifs.

Tout cela est malsain. À l’instar de publicités sur des réseaux sociaux à propos de formations qui n’apportent rien de plus que le meilleur moyen de terminer en garde à vue pour escroquerie, elles devraient être interdites ou du moins régulées. Rien n’est fait.

Car ensuite, ces « apprentis dirigeants » viennent créer une entreprise totalement bancale, à la limite de la légalité, mais qui met en difficulté celles qui agissent conformément, en leur laissant par exemple des impayés par centaines.

Ces mêmes individus viennent ensuite s’offusquer des réponses qui sont apportées à leurs agissements.

Nous avons eu par exemple des individus mécontents d’avoir été relancés pour une échéance impayée, se plaindre sur la toile des conséquences qui surviennent corrélativement à cette mauvaise gestion. C’est le monde à l’envers, les mecs nous doivent de l’argent et nous devrions nous taire ?

De la même manière, des avis orduriers, injurieux et condescendants vis à vis des collaborateurs étaient publiés sans autre forme de vérification, et nous devrions laisser faire au prétexte de la liberté d’expression ?

NON.

Devons-nous laisser des impayés sans réagir ? NON.

Devons-nous laisser des avis fallacieux détruire une entreprise et ses salariés, au prétexte d’une liberté d’expression qui arrange bien leurs auteurs et les plateformes d’avis illégales  ? NON.

Devons-nous laisser des dirigeants agir avec malveillance envers leurs pairs ? NON.

Devons-nous laisser des institutions faire n’importe quoi au mépris du bon sens et de l’intelligence ? NON.

Pire, certains collaborateurs d’entreprises presque institutionnelles de part leur taille et leurs parts de marché, agissent tels des délinquants simplement pour nuire. Ce n’est clairement pas acceptable.

J’entends ici et là que je suis un peu vindicatif envers nos détracteurs. C’est tout à fait faux : Je suis extrêmement vindicatif et j’agis sans délai, avec une détermination TOTALE lorsque je dois répondre aux attaques menées.

Si les choses sont faites correctement, il n’y a aucunement lieu de conflictualiser un sujet. Dans le cas contraire, la réponse apportée est immédiatement factuelle.

Je ne prétends pas avoir tout fait correctement en quinze ans. J’ai évidemment commis des erreurs, j’ai appris de celles-ci, pour ensuite éviter de les reproduire.

Seulement, je constate souvent que la discipline indispensable et les nécessaires remises en question, ne sont pas la norme chez certaines populations…

Peu importe finalement, tant qu’elles ne viennent pas nuire aux autres.

Cependant, les faits sont têtus. Aussi, dans le livre « L’audace d’entreprendre », je raconte justement des anecdotes au sujet de ces fameux « salopards » qui ne cherchent qu’à nuire aux autres pour mieux s’enrichir eux-mêmes.

Oui, ce ne sont pas des sujets « bienveillants » ou que l’on a envie d’aborder avec plaisir, mais ils font inévitablement partie de l’entrepreneuriat actuel.

Eluder ces faits, serait se mettre dans une bulle qui ne protège pas, mais qui, au contraire, empêche de voir la réalité, et donc de s’y préparer.

Il n’était cependant pas question pour moi de terminer cet article sans apporter une once d’espoir sur ces sujets.

Bien heureusement, il existe davantage d’entrepreneurs sérieux, empathiques, et respectueux de leurs salariés ; que le contraire.

Puis, des idées, des innovations, naissent des entreprises et des entrepreneurs.

Mieux, des entrepreneurs savent transformer les contraintes rencontrées en opportunités commerciales.
 
C’était ainsi que la société AZURDO qui édite le site E-commerce : Web Piscine était confrontée à une pénurie mondiale de cartouche pour filtre à destination des piscines.
 
En effet, une référence de cartouche filtrante, est en rupture mondiale depuis 2020.
 
Cette entreprise aurait pu tout aussi bien adopter un discours calqué sur celui de certains professionnels, à savoir de patienter pour un éventuel réassort de la référence sans date précise de réapprovisionnement.
 
Pire, ces professionnels ont continué à poser des filtres tels que celui mentionné, en sachant pertinemment que la cartouche indispensable à son fonctionnement était en rupture.

Cela dans le seul but de vendre le filtre qui coûte plus de 500€ à l’achat.
 
Web Piscine a cherché une réponse innovante, afin de répondre à cette pénurie mondiale, et aux clients désabusés de ne pas disposer de leur installation sereinement et confortablement.
 
C’est ainsi que l’entreprise AZURDO a inventé un système de filtration unique, écologique, et fiable.
 
Leur filtre piscine (une sorte de grosse chaussette sur une structure en inox) se met en lieu et place de la cartouche filtrante en rupture.

Une fois le système mis en place, la filtration est très efficace et quasi instantanée. Mieux, elle montre après quelques heures de filtration une eau cristalline.
 
De surcroît, non seulement la cartouche est très efficace, mais en plus elle n’est plus jetable, et est lavable indéfiniment.
 
Pour conclure, comme partout il y a ceux qui regardent, et puis ceux qui agissent.

Il y a ceux qui voient les contraintes, et ceux qui les transforment en opportunités.

Et vous, de quel côté vous situez-vous ?
CatégorieMédiocrité & Contentieux

Signal Arnaques : un business proche de l’escroquerie ? Focus complet

Le délitement de notre société est factuel et avéré.

Il est pourtant toujours aussi affligeant de constater des individus, à l’instar de Monsieur Anthony LEGROS, dirigeant de la société HÉRÉTIC, inventer et mettre en place des stratagèmes simplement pour nuire aux autres…mais aussi pour s’enrichir sous couvert de rendre service à la communauté.

Si au départ l’idée est excellente, à savoir de signaler les arnaques sur internet aux consommateurs, cela ne peut se faire sans respect de la Loi, des réglementations corrélatives, et des vérifications indispensables pour garantir l’intégrité et la véracité des informations communiquées.

Extrait du site Signal-Arnaques.com

Or, Anthony LEGROS semble se moquer de la réglementation, des Lois de notre pays et des salariés des entreprises qu’il dézingue à tout va sur son site Signal Arnaques sans modérer ni vérifier les allégations qu’il publie en tant que directeur de la publication :

Extrait du site Signal-Arnaques.com
Extrait du site Signal-Arnaques.com
Extrait du site Signal-Arnaques.com
Extrait du site Signal-Arnaques.com
Extrait du site Signal-Arnaques.com

Des propos orduriers comme ceux-là au sujet de dirigeants et d’entreprises, on en trouve TRÈS facilement sur ce site qui ne modère rien, et ne transmet aucune information concernant ces commentaires qui sont des délits.

Extrait du site Signal-Arnaques.com - propos orduriers en ligne
Extrait du site Signal-Arnaques.com – propos orduriers en ligne


En ne modérant pas ces propos, le site et son directeur de la publication se rendent complices de ces propos injurieux et diffamatoires.

Signal Arnaques : Un nom de domaine sciemment péjoratif afin de créer la suspicion

Dès le départ, le projet Signal Arnaques part mal. Choisir un tel nom de domaine n’est pas pour protéger le consommateur, mais bien pour jeter le discrédit sur l’enseigne, l’entreprise ou l’individu qui se retrouve malgré lui sur le site en question.

D’autres noms de domaine auraient pu être choisis et davantage évocateurs : defense-consommateur.com ou encore recours-consommateur.com ou encore protection-consommateur.com.

Non, le choix de ce nom de domaine péjoratif est fait consciemment par Anthony LEGROS.

Rappelons qu’un forum appelé « Les Arnaques » a déjà été fermé pour ses nombreux abus et condamné judiciairement à plusieurs reprises.

… Et pourquoi pas un site qui s’appellerait Viol-Enfant.com ? ou encore Agression-Sexuelle.com (qui vient d’être enregistré:-) où comme sur Signal-Arnaques, tous ceux qui y sont mentionnés sont présumés coupables ? Vous imaginez les conséquences sur la vie de ces personnes ? sur VOTRE vie Monsieur LEGROS si cela vous concerne directement ?

Choisir un tel nom de domaine est évidemment effectué afin de faire peser le poids de la suspicion sur les entreprises,  sur leurs dirigeants (et leurs salariés) et sur les organisations, présentes sur le site internet Signal-Arnaques. Ce n’est pas acceptable.

Des signalements anonymes, sans preuve, sans recours et sans défense possible pour les entités incriminées.

Lorsqu’on prétend vouloir protéger le consommateur, il convient de s’assurer que les informations qu’on lui délivre par l’intermédiaire de ce type de site, soient évidemment vérifiées, modérées et accessoirement faire l’objet d’une plainte pénale s’il s’agit d’arnaques avérées.

Car, si les plaignants s’estiment victimes d’une escroquerie, alors elles doivent déposer plainte ; et non se faire justice elles-mêmes en vociférant sur Signal Arnaques des propos calomnieux, ou du moins sans preuve avancée, et de surcroît anonymes, rendant impossible d’identifier son auteur et donc de corriger, le cas échéant, la situation.

En outre, afin d’augmenter le trafic sur son site, Anthony LEGROS, s’interdit de communiquer les éléments permettant de vérifier à la fois les faits avancés, mais aussi d’identifier l’auteur. Ce qui n’est pas du tout conforme au droit français :

Extrait du site Signal-Arnaques.com

En effet, si les faits relatés sont avérés, ils doivent une nouvelle fois faire l’objet d’une plainte pénale, ET l’entreprise incriminée ou l’individu concerné doit pouvoir se défendre.

Seulement, comme aucun élément factuel n’est transmis, aucun plaignant identifié, aucun problème n’est évidemment réglé, et l’entreprise ou l’individu ne peut pas se défendre et il est immédiatement condamné à la seule lecture d’un commentaire ordurier et injurieux, de surcroît présent sur un tel site appelé « Signal-Arnaques« .

Aucune vérification des témoignages n’est effectuée alors que les conséquences en matière d’E-réputation sont immédiates.

Aucun contenu n’est modéré sur Signal-Arnaques, laissant le champ libre à la malveillance concurrentielle ou à toute vengeance individuelle ou collective au détriment de la vérité.

Extrait du site Signal-Arnaques.com

Un système pernicieux afin d’accroître les revenus de Signal-Arnaques

Signal Arnaques n’est pas une association et Anthony LEGROS ne s’en cache pas, les revenus de Signal-Arnaques sont tirés de la publicité.

Et c’est là l’idée intelligente d’Anthony LEGROS, il oblige les détracteurs de ces commentaires à interagir avec leurs auteurs.

Ce qui semble être une arnaque ressemble aux méthodes de Trustpilot pour vous vendre un abonnement :

En effet, répondre directement aux commentaires fallacieux enrichit le contenu et la densité de la page concernée, la faisant ensuite progresser dans les résultats des moteurs de recherche.

Ainsi plus vous répondez, plus la page est visible avec ses commentaires et la publicité associée. Malin.

Et l’utilisation de cette méthode déloyale est parfaitement assumée par le dirigeant qui nous l’explique :

La démarche est pernicieuse, déloyale et assurément préjudiciable aux entités concernées d’autant plus avec 1 million de pages vues par mois comme annoncé par Anthony LEGROS :

Extrait du site Signal-Arnaques.com

Il s’agit là d’une véritable malveillance sciemment mise en place par Anthony LEGROS. Il suffit de consulter les commentaires publiés pour se rendre compte qu’ils n’ont rien de qualitatifs, au contraire, ils sont illégaux de part leur teneur :

Exemple de signalement sur le site Signal-Arnaques.com
Exemple de signalement sur le site Signal-Arnaques.com

En outre, s’il s’agissait véritablement de protéger le consommateur, la direction du site Signal-Arnaques s’évertuerait à vérifier les témoignages relatés afin d’éviter que des individus ou organisations ne soient incriminés injustement et au contraire, les faits avérés signalés à la justice.

Cependant, cela amoindrirait les revenus générés par ce type d’activité douteuse qui consiste à diffuser ce contenu putaclic dans le seul but d’augmenter son audience pour ensuite proposer des services commerciaux à l’instar des agissements de Signal-Arnaques qui propose et facture des services annexes ou bien de la publicité :

Extrait du site de la société HÉRÉTIC SAS

 

Extrait d’un des sites de Signal-Arnaques.com

On est TRÈS loin de simplement : « signaler des arnaques et de s’en informer »

Extrait du site Signal-Arnaques.com

Des salariés profondément blessés et désabusés.

Derrière les entreprises incriminées sur Signal-Arnaques.com se trouvent des salariés qui se trouvent insultés d’être représentés sur ce site et injustement accusés par ces publications sans aucune vérification :

Extrait du site Signal-Arnaques.com – propos orduriers en ligne

 

Extrait du site Signal-Arnaques.com - propos orduriers en ligne
Extrait du site Signal-Arnaques.com – propos orduriers en ligne

Imaginez l’état d’esprit des salariés concernés à la lecture de propos calomnieux, souvent orduriers à l’égard de leur entreprise.

Des garanties d’intégrité, de probité et d’impartialité sont indispensables.

La liberté d’expression n’autorise pas tout Monsieur LEGROS.

Vous n’êtes ni enquêteur, ni juge, ni procureur.

Il faut avoir l’humilité, et cette nécessaire prudence, de vérifier chaque message posté, effectuer les signalements à la justice lorsque les faits sont sérieux et avérés, et prémunir les individus et les entreprises des délations sans aucun fondement ni preuve en retirant sans délai les messages, avis et autre témoignage postés.

Ce n’est actuellement pas le cas.

Pourtant ces garanties d’intégrité, de probité et d’impartialité sont indispensables pour assurer la mission que vous vous êtes donnée.

A contrario, le site dans son ensemble est basé sur la présomption de culpabilité, sans possibilité d’authentifier l’auteur du témoignage, et donc de lui répondre avec des éléments précis.

A cela s’ajoute le nom de domaine avec « arnaque » dans sa composition.

En choisissant un tel nom de domaine, votre service de signalement doit être irréprochable des deux côtés : plaignant et entreprise.

Or, Signal-Arnaque refuse de transmettre l’identité des plaignants ni aucune preuve étayant les propos avancés, comment se défendre dans ce cas ?

Mieux, Anthony LEGROS laisse la vindicte populaire juger, sans possibilité d’avoir une explication privée avec l’auteur de l’avis :

Extrait du site Signal-Arnaques.com – propos orduriers en ligne

Un système proche de l’escroquerie ?

On peut légitimement se poser la question :

  1. Signal-Arnaques pourrit la réputation d’une entreprise par sa simple présence sur son site internet, et sans vérifier les allégations qu’il publie ;
  2. L’entreprise incriminée répond aux détracteurs et densifie le contenu de Signal-Arnaques ;
  3. La page est alors remontée dans les résultats de recherche sur Google ;
  4. Ainsi, Signal-Arnaques.com bénéficie d’un trafic sur son site qui lui génère des revenus au détriment des entreprises incriminées injustement :
Offres commerciales Signal Arnaques

Un recours collectif contre Signal-Arnaques.com ?

Ce n’est à pas exclure. À l’instar de celui mené actuellement à l’encontre de Trustpilot par notre cabinet d’Avocats Fidal.

En effet, nous réfléchissons à entamer différentes procédures à l’encontre de la société HÉRÉTIC SAS qui exploite commercialement le site Signal-Arnaques afin qu’il se mette en conformité, et adopte un modèle vertueux, loin de l’esprit malsain, désinvolte et assurément préjudiciable constaté jusqu’à présent.

Un recours collectif sera initié dans les prochaines semaines si des modifications structurelles ne sont pas apportées à Signal-Arnaques.

Signal-Arnaques et Anthony LEGROS déjà condamnés par la justice :

Le site signal-arnaques.com condamné

Le site signal-arnaques.com condamné à retirer des avis négatifs

La liberté s’arrête lorsqu’elle porte préjudice à autrui.

Quels sont les coûts consécutifs aux faux avis et commentaires fallacieux déposés sur Signal-Arnaques ?

Le calcul du préjudice en terme de perte de CA est très simple et vous pourrez le reprendre dans votre assignation à l’encontre de Signal-Arnaques.

Tout d’abord, comme indiqué sur le site, chaque signalement est vu 200 fois en moyenne :

Extrait du site Signal-Arnaques
Extrait du site Signal-Arnaques

Contrairement à ce qui est indiqué fièrement ce ne sont pas « autant de personnes protégées » lorsque les propos publiés sont FAUX.

Au contraire, un lecteur de ces signalements n’achètera JAMAIS sur un site E-commerce ou auprès d’une enseigne signalée sur ce site.

D’où le calcul du préjudice suivant :

Panier moyen HT X 200 = perte de CA par signalement sur Signal-Arnaques

Exemple :

Votre panier moyen est de 50€HT, vous êtes assuré d’avoir perdu 10 000€HT  de CA auprès de ces prospects.

A multiplier par le nombre de signalements qui concerne votre entreprise, votre enseigne ou même vous, le préjudice peut monter assez rapidement.

Il s’agit là de calculer un préjudice immédiat. Ce calcul ne tient pas compte du CA différé : Chiffre d’Affaires par client sur 1 année par exemple.

MAJ du 04/07/2022 à 12h26

La page concernant l’un de nos applicatifs a été retirée ce matin. Nous avons sollicité des explications de la part de la direction de Signal-Arnaques.com afin qu’elle puisse apporter les éclaircissements nécessaires à la situation, et aux constats effectués. Un tel business-model ne peut pas perdurer en l’état, sauf à reconnaître la malveillance volontaire du système mis en place.

MAJ du 05/07/2022 à 10h24

Après un refus d’échanger. Nous avons pu obtenir quelques éléments de réponse de la part de Monsieur LEGROS. Cet article a été mis à jour en conséquence.

MAJ du 05/07/2022 à 12h56

Nous avons reçu des menaces de procédure en diffamation de la part du gérant de Signal-Arnaques. Simplement, car ce que nous relatons ne lui plaît pas, pourtant il s’agit là de faits avérés.

Puis, une procédure en diffamation de la part d’un site dénommé « Signal Arnaques » qui ne modère aucun contenu, c’est assez paradoxal et totalement déplacé au regard justement des contenus publiés (voir les exemples un peu plus haut).

Signal-Arnaques préfère créer davantage de problèmes plutôt que de résoudre ceux évoqués. Nous y répondrons avec vigueur et détermination.

Ces personnes semblent irresponsables et ne se rendent pas compte du préjudice considérable qu’elles créent :

extrait du forum Comment ça marche ?

Ils confondent un litige commercial avec une escroquerie avérée :

Exemple de signalement effectué sur Signal-Arnaques.com

Il est évident que GoVoyages n’est pas une arnaque, c’est l’un des voyagistes les plus connus de son secteur avec 450 salariés !  Et pourtant il est présent sur Signal-Arnaques.

Idem concernant la FNAC :

La Fnac sur Signal-Arnaques

Aucun commentaire, ni preuve, ni faits, rien. Pourtant, la Fnac fait l’objet d’un signalement sur Signal-Arnaques.

Tout cela pour vendre des services juridiques :

Services commercialisés par Signal-Arnaques.com

Rien n’est vérifié d’après la direction même de Signal-Arnaques, n’importe qui peut écrire n’importe quoi.

La définition même d’une arnaque n’est pas indiquée sur un site qui prétend pourtant les traiter, d’où des signalements abusifs au préjudice d’entreprises :

Vue du formulaire de signalement

MAJ du 05/07/2022 à 22h49

Ajout des copies d’écrans confirmant les faits énoncés. Modifications textuelles.

MAJ du 06/07/2022 à 22h46

Article édifiant :

Signal Arnaques nuit gravement aux e-commerçants
 

Cet article est mis à jour en temps réel durant toute la durée des procédures en cours.

Ci-après une communication de la part d’ALGOJUSTICE à propos de Signal-Arnaques :

1ère intelligence artificielle de recouvrement de créances commerciales et pénales. 
Nous vous avons déjà présenté ALGOJUSTICE dans un précédent mail
 
Algojustice a déjà recouvré plus de 200 dettes & retrouvé plus de 40 criminels avec l’aide de ces avocats, juristes et huissiers ET de ces outils techniques. de géolocalisation.
 
Notre seul objectif est de défendre les intérêts de nos clients en traquant les débiteurs et escrocs organisés. 
 
ALGOJUSTICE se voit volontairement discrédité par SCAMDOC alias SIGNAL ARNAQUES alias la société HERETIC à grand coup de faux avis écris par les 2 dirigeants sous de faux noms.
 
Pourquoi ? car ils vendent des conseils juridiques venant d’un cabinet situé dans un pays de l’est et discrédite tous ces concurrents. 
Aussi car c’est ainsi qu’ils augmentent leur référencement et leur vente de publicité.
 
Notre métier est d’enquêter et de trouver les criminels et des débiteurs puis de les faire comparaitre ou payer.
 
Notre métier n’est pas de créer de faux avis et de vendre de la pub, mais bien d’attaquer les mauvais payeurs et autres.
 
 
HERETIC appartient a Anthony LEGROS et jean-baptiste BOISSEAU
HERETIC a été remercié par son domiciliataire 53 Rue de la Paix, 10000 Troyes pour « des centaines d’huissiers et de menaces ».
Puis du nouveau domiciliataire 31 RUE ANDRE BEURY 10000 TROYES 
De leurs avis « ces gens sont des fous, ils se pensent batman mais n’ont aucun pouvoir ni respect de la loi »
 
Leur idée était bonne dans le fond.  Comme la plupart des idées des criminels sont bien pensées, mais sortis d’un esprit détraqué.
 
Le souci est qu’ils créé de faux avis pour vendre leur référencement et leur outils.
le second souci est que des milliers de personnes se sont vu discréditer, ont perdu du CA voire pire…(procédure de police en cours).
le 3e souci est qu’ils ne respectent pas la loi, ni même la justice :
 

HERETIC a été condamné le 22 décembre 2021 et le 29 janvier 2021 a la demande du président du tribunal de PARIS. 

Le 21 septembre 2022 encore une fois pour plus de 35 000 E

DECISION

Le Tribunal statuant en premier ressort, par jugement contradictoire,
– dit recevables mais mal fondées les deux exceptions de procédure soulevées par la société Heretic, et l’en déboute ;
– condamne la société Heretic à payer à la société Éoservices la somme de 25 000 € au titre du préjudice moral ;
– ordonne à la société Heretic la suppression des commentaires litigieux accessibles aux adresses suivantes : https ://wvvw.signal-arnaques.com/scam/view/xxxxxx, https://www.signal-arnaques.com/scam/view/xxxxxx avec astreinte de 500 € par jour de retard dans les 15 jours de la signification du jugement à intervenir, et ce, pour une durée de 60 jours ;
– ordonne la publication sur la page d’accueil du site www.signal-arnaques.com, en partie haute, d’un communiqué judiciaire, en police 12, libellé en caractères majuscules, indiquant les mesures qui ont été prononcées par ce jugement, et ce, dans un délai de huit jours à compter de la signification du jugement pour une durée d’un mois ; il déboute la société Éoservices de sa demande d’astreinte à ce titre ;
– déboute Éoservices de sa demande de déréférencement d’adresses URL ;
– déboute la société Éoservices de sa demande de dommages-intérêts pour résistance abusive ; 
– condamne la société Heretic à payer la somme de 10 000 € à la société Éoservices au titre de l’article 700 du CPC ; 
– déboute les parties de leurs demandes autres, plus amples ou contraires ;
– ordonne l’exécution provisoire, sauf pour les demandes de publication du jugement ;
– condamne la société Heretic aux dépens, dont ceux à recouvrer par le greffe, liquidés à la somme de 70,86 € dont 11,60 € de TVA.

 
Plus de 150 plaintes et enquêtes de QUE CHOISIR, de la DGCCRF et d’entrepreneurs ou de journalistes.
 
 
Gageons qu’ils se fichent de la loi et du procureur de PARIS car ils avaient déjà été condamnés pour le même process et un site similaire. 
 
Contactés via leur site, ils ont répondu « la loi c’est nous » en se faisant passer pour des modérateurs… mais avec leur IP physique (c’est dommage 🙂  Tout est dit.

Une nouvelle assignation contre les dirigeants (en nom propre) a été saisie devant le tribunal correctionnel.

Ce mail est adressé a nos adhérents

ALGOJUSTICE est une société suisso-américaine dépendante du tribunal de MIAMI. 

https://algojustice.fr/ @ tous droits réservés 
 
09 84 24 22 05 [email protected]
 

 

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Top 5 des solutions pour créer son site E-commerce

Solution_creer_site_Ecommerce

Chaque année de nouveaux entrepreneurs développent tout ou une partie de leur business sur le web : quelle solution e-commerce choisir pour créer sa boutique en ligne ?

D’après les chiffres de la FEVAD, le chiffre d’affaires pour le e-commerce a encore augmenté de 12% sur le premier trimestre 2022. La crise Covid-19 et son cortège de restrictions pandémiques, a joué le rôle d’un véritable accélérateur du développement des ventes en ligne, qui ne se dément pas cette année avec, en plus, la reprise du e-tourisme.

Alors découvrez quelle solution choisir parmi les plateformes E-commerce disponibles afin de lancer votre activité de vente en ligne.

Lire aussi : Les 5 chiffres-clés du e-commerce

1- BigCommerce : la plateforme e-commerce sans commission

BigCommerce existe depuis 2009. Il s’agit d’un CMS proposant une solution e-commerce saas en open-source positionnée entre le CMS et la solution hébergée.

BigCommerce permet de créer relativement facilement des sites e-commerce et d’exploiter différents canaux de vente : les réseaux sociaux (Facebook, Instagram) et les marketplaces (Amazon, eBay). Solution complète, la plateforme offre des applications utiles au développement d’un business en ligne : marketing, comptabilité, livraison, CRM etc.  Le e-commerçant peut également obtenir des rapports détaillés et en temps réel des différents KPI essentiels au pilotage des ventes : taux de conversion, nombre de commandes, habitudes d’achat des clients etc.

Certains retours d’expérience décrivent toutefois une gestion compliquée en l’absence de compétences techniques.

Tarif

Avantages

Inconvénients

• Abonnement à partir de 29,95 $/mois pour la formule standard et jusqu’à 299,95 $/mois pour la formule Pro

• Pas de commission

• Design de qualité

• Nombreuses fonctionnalités

• Fonctionne avec Instagram & Facebook ainsi que les principales marketplaces

• Plateforme sécurisée

• Optimisée SEO

• Gestion compliquée en l’absence de compétences techniques.

• Peu de choix de thème gratuit.

2- Shopify : le plus populaire

Créée également en 2009, Shopify est l’une des plateformes e-commerce les plus populaires dans le monde. Il s’agit d’un logiciel Saas, leader aux États-Unis.

Cette plateforme e-commerce attire plus particulièrement les petites entreprises car sa prise en main et son installation sont simples, tout en offrant un large panel de thèmes et de fonctionnalités.  Shopify permet notamment d’utiliser les réseaux sociaux (Facebook, Instagram) comme canal de vente.

La solution est indiquée pour les entrepreneurs qui se lancent dans le e-commerce et souhaitent tester leurs produits. Elle est également une bonne solution pour créer un site de dropshipping.

Tarif

Avantages

Inconvénients

• Abonnement à partir de 27€/mois pour la formule basic et jusqu’à 289€ pour la formule advanced.

• + 2% de commission

• Facile à installer et à utiliser,

• Nombreuses fonctionnalités,

• Fonctionne avec Instagram & Facebook,

• Plateforme sécurisée

• Optimisée SEO

• Ne nécessite aucune compétence technique

• Personnalisation limitée

• Commission prélevée sur chaque vente

Lire aussi : Créer un site e-commerce en 7 points-clés 

3- WiziShop : une solution e-commerce Française 🇫🇷

La solution de e-commerce Française Wizishop a été lancée en 2008. D’une grande facilité d’utilisation, elle s’adresse aux e-commerçants souhaitant créer de petites boutiques en ligne mais ne disposant pas de compétences techniques. En revanche, cette plateforme e-commerce n’est pas recommandée si vous souhaitez créer un site de dropshipping. 

Si vous avez déjà un site e-commerce et souhaitez changer pour Wizishop, la plateforme offre la possibilité de migrer votre boutique en ligne chez Wizishop en important toutes vos données : fiches produit, commandes en cours, fichier client etc. 

A noter que Wizishop offre un essai de 15 jours sans engagement.

Tarif

Avantages

Inconvénients

• Abonnement à partir de 27€/mois pour la formule Standard + 2 % de commission (37€ sans engagement)

• Formule 77€/mois pour la formule pro + 1 % de commission (97€ sans engagement)

• Formule Advanced à  jusqu’à 297€ + 0,5% de commission (347€ sans engagement)

• Facile à installer et à utiliser,

• Design varié et personnalisable,

• Nombreux modèles de templates,

• Accompagnement personnalisé (support , business coach, vidéos de formation)

• Nombreuses fonctionnalités ;

• Optimisée SEO

• Ne nécessite aucune compétence technique

• Commission prélevée sur chaque vente

4- Wix e-commerce : solution la plus abordable du marché

La plateforme de sites web Wix a été lancée en 2006.

La création d’un site Wix est gratuit, toutefois vous devrez évoluer vers un plan payant pour obtenir les fonctionnalités e-commerce.

Wix e-commerce propose des centaines de templates personnalisables en fonction des besoins du e-marchand. La plateforme offre également la possibilité de connecter tous les outils et service d’exécution utiles.

Wix e-commerce permet d’utiliser les réseaux sociaux (Facebook, Instagram) et les marketplaces (Google Shopping, eBay) comme canal de vente. Autre plus : possibilité de vendre les produits à l’international. Par ailleurs, vous pouvez gérer vos ventes grâce à un tableau de bord.  

Cette solution e-commerce est particulièrement recommandée aux e-marchands débutants qui souhaitent développer une petite boutique en ligne.

Tarif

Avantages

Inconvénients

• Abonnement à partir de 24€/mois pour la formule Business basique et jusqu’à 52,80€/mois pour la formule VIP.

• Pas de commission

• Ne nécessite aucune compétence technique

• Tarif très compétitif notamment pour la formule VIP

• Pas de commission sur les vente ;

• Petit manque de personnalisation (notamment les e-mails)

• Certaines informations doivent être ajoutées manuellement pour être 100 % conforme à la législation Européenne

• Vitesse de chargement du back office

5- Ecwid : intégrer une partie e-commerce à un site existant

La création d’Ecwid remonte à 2009. Cette solution est particulièrement plébiscitée par les petites entreprises ainsi que les start-ups qui ont besoin de souplesse et de flexibilité.

Il ne s’agit pas d’une solution hébergée mais d‘un plug-in. En effet, Ecwid offre la possibilité d’intégrer une partie e-commerce à un site existant. Particulièrement intéressant lorsque l’on possède, par exemple, un blog ou un site vitrine qui fonctionne bien et que l’on souhaite y adjoindre une boutique en ligne. Votre boutique profitera du trafic déjà bien en place. Par ailleurs, l’outil fonctionne avec les réseaux sociaux.

Son installation et sa prise en main sont faciles, aucune compétence technique n’est nécessaire. Autre plus : Ecwid propose une formule gratuite tant que votre boutique e-commerce ne propose pas plus de 10 articles. Idéal pour tester votre affaire !

Tarif

Avantages

Inconvénients

• Abonnement gratuit jusqu’à 10 articles

• Abonnement Venture à partir de 15€ pour moins de 100 articles,

• Abonnement Business à 35€/mois jusqu’à 2500 articles,

• Abonnement Unlimited à 99€ par mois pour un nombre d’articles illimité et plus de personnalisation. 

• Pas de commission

• Ne nécessite aucune compétence technique

• Pas de commission sur les ventes;

• Ne nécessite aucune compétence technique ;

• Possible de l’installer sur de nombreux sites web existants ;

• Propose des boutiques multilingues

• Optimisé SEO ;

• Design limité et choix de thèmes gratuits limités ;

• Modules complémentaires payants ;

6-  Bonus track > WooCommerce : le plug-in WordPress

Attention à ne pas confondre WordPress.com et wordpress.org. Choisissez wordpress.org qui vous garantira plus de liberté, car l’ajout de fonctionnalités sur WordPress.com est payant (et cher). 

Pour créer votre boutique en ligne sur WordPress, vous devez installer WooCommerce. A l’instar d’Ecwid, il s’agit d’un plug-in, mais spécifique au CMS WordPress. Son installation est relativement simple puisqu’il suffit de se rendre dans la section Extension, de cliquer sur «Ajouter », de chercher le plug-in WooCommerce et de cliquer sur « Installer ». 

Si l‘installation est simple, sa prise en main et sa maintenance le sont moins, et demandent de maîtriser WordPress. Cette solution n’est pas recommandée aux débutants ou à ceux qui ne souhaitent pas plonger les mains dans le cambouis !  En revanche, WooCommerce est particulièrement indiqué pour les gros sites e-commerce.

Le plug-in est gratuit et vous trouverez de nombreuses extensions, dont certaines sont payantes.

Tarif

Avantages

Inconvénients

• Plug-in WooCommerce gratuite ;

• Certaines extensions sont payantes ;

• Pas de commission

• Large éventail de plug-ins et d’extensions, idéal pour les grosses boutiques e-commerce ;

• Outil très complet et personnalisable (à condition d’y mettre le prix) ;

• Possibilité pour les clients de régler sans créer de compte

• Optimisée SEO ;

• Nécessite de maîtriser WordPress ou d’avoir le temps et l’envie d’apprendre

• Prévoir des frais supplémentaires car certains modules complémentaires sont payants comme le domaine, l’hébergement, l’adresse e-mail, le thème, ou encore l’assistance ne sont pas inclus

• Manque d’assistance client

En conclusion … Vous ne savez pas quelle plateforme e-commerce choisir pour créer votre boutique en ligne?

  • Si vous n’avez aucune compétence technique, pas l’envie d’apprendre, des besoins limités et un petit budget : la plateforme Wix peut vous convenir.
  • Pour créer un site de dropshipping sans avoir à vous soucier des contingences techniques, Shopify offre une bonne alternative.
  • Si vous avez déjà un site existant, jetez un coup d’œil à Ecwid.
  • Si vous êtes sous WordPress, essayez WooCommerce mais assurez-vous d’avoir une bonne maîtrise de WordPress avant de vous lancer.
  • Vous êtes déjà sur une plateforme e-commerce mais souhaitez en changer ? Essayez Wizishop gratuitement pendant 15 jours, et si l’essai est concluant, vous pourrez réalisation aisément la migration !

Bien entendu cet article ne saurait présenter l’exhaustivité de l’offre du marché tant elle est dense et diversifiée. Powerboutique, Oxatis, les CMS Prestashop, Magento etc…

 

 

 

 

 

 

 

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Quels sont les 5 chiffres clés du E-commerce ?

En 2021, les Français ont dépensé 129 milliards d’euros pour leurs achats en ligne.

Qu’en est-il pour les autres pays ? Quelles sont les perspectives 2022 ?

Les chiffres de l’e-commerce 2021

1.    Le CA du e-commerce en France : toujours en croissance

En France, le E-commerce poursuit sa croissance à deux chiffres pour atteindre les 129 milliards d’euros au cours de l’année 2021 contre 112 milliards en 2020, soit une hausse de + 15,1% sur l’année.  La vente en ligne représente 14,1% du commerce de détail en France, soit + 0,7 % de plus qu’en 2020.

Après une année difficile en 2020 du fait du recul des ventes de transport, de voyage et de billetterie, le m-mobile repart à la hausse. Les ventes sur mobile de l’iCM (indice de commerce mobile)*, qui regroupe les achats de produits et de voyages, ont augmenté de + 23%.

Le panier moyen en 2021 a légèrement diminué en passant de 61 euros à 60 euros,  soit un recul de – 0,8% par rapport à 2020. Il reste toutefois supérieur de + 1,8 % au panier moyen de 2019, soit pré-pandémie.

Le nombre de sites e-commerce a augmenté de + 11% par rapport à 2020.

*L’indice du commerce mobile (iCM) permet le suivi de l’évolution des ventes sur terminaux mobiles grâce aux données collectées auprès d’une douzaine d’acteurs majeurs.

2.    Le CA du e-commerce en Europe : la France 1er marché de l’UE

En Europe, le chiffre d’affaires du E-commerce connaît là encore une croissance à deux chiffres pour atteindre les 757 milliards d’euros au cours de l’année 2021. Les parts du chiffre d’affaires du e-commerce B2C sont ainsi réparties :

  • Europe de l’Ouest : 64%
  • Europe du Sud : 16%
  • Europe centrale : 8%
  • Europe du Nord et de l’Est : 6 %

Du fait du Brexit, la France devient le 1er marché E-commerce de l’Union Européenne.

Les plus fort taux de croissance du e-commerce ont été enregistré en Grèce (+ 77%), en Moldavie (+ 49%) et en Russie (+ 41%).

3.    Le CA du e-commerce au niveau monde

Au niveau mondial, le chiffre d’affaires de l’e-commerce atteint les 4938 milliards d’euros en 2021, soit une croissance de + 16,3% par rapport à 2020.

La vente en ligne représente 19% du total des ventes de détail dans le monde, contre 17,9% en 2020 et 13,6% en 2019.

La Chine et les États-Unis sont toujours en tête du classement avec un CA respectif de 2164 milliards de dollars et 1200 milliards de dollars.

La Grande Bretagne se classe en 3ème position et c’est aussi ce pays qui a la part la plus élevée d’acheteurs en ligne, à savoir 92%. La France se place en 6ème position au niveau mondial.

Les internautes achètent toujours plus à l’international. Les trois pays les plus ouverts en termes de commerce en ligne sont, selon QZ.com :

  • Les États-Unis : 14 % des consommateurs commandent à l’international,
  • Le Royaume-Uni : 6 % des consommateurs commandent à l’international,
  • La Chine : 5% des consommateurs commandent à l’international.

E-commerce Français : bilan du 1er trimestre 2022

4.    1er trimestre 2022 :  le chiffre d’affaires e-commerce en hausse de + 12 %

Au 1er trimestre 2022, le chiffre d’affaires du e-commerce a enregistré une augmentation de près de + 12% par rapport au 1er trimestre 2021 pour atteindre 32,5 milliards d’euros, soit une augmentation de plus de 3 milliards d’euros.

Le panier moyen des transactions (produits et services) augmente pour passer de 60 euros de moyenne en 2021 à 62 euros au 1er trimestre 2022, repassant au-dessus du niveau du 1er trimestre 2019. Cette évolution s’explique en partie par la reprise des ventes en ligne dans le domaine du transport et du tourisme (billets d’avion, réservation de logements, location de voitures etc.) ;

Les chiffres du 1er trimestre 2022 pour le M-mobile sont encourageants également puisque le chiffre d’affaires global des ventes sur mobile a augmenté de + 14% au 1er trimestre 2022 par rapport au 1er trimestre 2021. Cette progression est principalement portée par la reprise des ventes de voyage qui dépassent de + 18 % le niveau pré-pandémie de 2019.

En revanche, les ventes sur les marketplaces enregistrent une baisse de – 9% au 1er trimestre 2022. Ce recul des ventes n’est pour autant pas catastrophique et doit être mis en perspective en regard des chiffres exceptionnels du 1er trimestre 2021 liés à la fermeture des magasins physiques.

En effet, les ventes des marketplaces restent supérieures de + 34 % au niveau de 2019, année pré-pandémie.

Le nombre de transactions s’élève à 527 millions contre 499 millions au 1er trimestre 2021.

5.    Quels sont les secteurs les plus dynamiques ?

La progression globale du secteur E-commerce sur le 1er trimestre 2022 s’explique en partie par la reprise des ventes de services.

Avec la réouverture des secteurs d’activités liés au tourisme et au loisir, les ventes de services ont largement repris avec une croissance de 43% par rapport au 1er trimestre 2021.

Les ventes en ligne dans les secteurs du transport (notamment aérien), du tourisme et des loisirs ont particulièrement tiré leur épingle du jeu avec une progression de +135% par rapport au 1er trimestre 2021. Le niveau des ventes de l’iCE100 Voyage* retrouve le niveau pré-covid pour la 1ère fois depuis le début de la crise sanitaire.

En revanche, la vente de produits a reculé de – 12% par rapport au 1er trimestre 2021, période durant laquelle les mesures de confinement et de couvre-feux avaient favorisé les sites de vente en ligne.

En outre, depuis 2022 l’inflation et le conflit russo-ukrainien sont autant de facteurs expliquant le ralentissement général de la consommation de produits.

En effet, l’ensemble du commerce de détail n’a progressé que de + 1,1 % entre le T1 2021 et le T1 2022. Toutefois le nombre de ventes de produits sur le 1er trimestre 2022 reste supérieure de + 15% par rapport au 1er trimestre 2020.

*L’indice iCE 100 permet un suivi mensuel détaillé par famille produits/services des ventes Internet, grâce aux données collectées auprès de plus de 80 sites participants au panel.

Pour résumer :

Les principaux chiffres clés à retenir concernant le e-commerce 2021/2022 :

  • En France, le e-commerce a atteint les 129 milliards d’euros de chiffre d’affaires au cours de l’année 2021, soit une hausse de 15,1% par rapport à 2020 ;
  • La France devient le 1er marché E-commerce de l’Union Européenne ;
  • La Chine est le 1er marché E-commerce au monde avec un CA de 2164 milliards de dollars ;
  • Les ventes de produits grand public du panel iCE 100 accusent un recul de – 15,5% au 1er trimestre 2022 mais restent supérieures de + 20 % au niveau pré-covid ;
  • Les ventes B-to-B maintiennent un rythme de croissance important puisqu’elles connaissent une hausse de + 19,6% par rapport au 1er trimestre 2021 ;

Les ventes du secteur du e-tourisme, reprennent de manière significative au T1 2022 avec une augmentation de + 138,5% par rapport au T1 2021.

Sources diverses et pertinentes : ici et .

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Comment créer 1 site E-commerce ? Les 7 points clés

Les chiffres du E-commerce

Il existe aujourd’hui 177 000 sites e-commerce en France avec une moyenne de + 27 000 sites créés chaque année. Le e-commerce a notamment permis aux Retailers de continuer de vendre durant la pandémie, là où les magasins étaient fermés, et d’accroître leur chiffre d’affaires depuis.

85,8% des livraisons des commandes E-commerce sont livrées à domicile. En outre, le taux de pénétration du E-commerce devrait passer de 15% en 2020 à 25% d’ici quelques années. Le E-commerce représente actuellement 13,4% du commerce de détail.

Par ailleurs, les ventes sur mobile ont progressé de + 13% en 2021. 

48% des Français effectuent des achats par l’intermédiaire de leur téléphone, 34% des Français achètent au moins une fois par mois sur mobile.

Chez les 25-35 ans, ils sont 63% à effectuer leurs achats avec ce type de terminal.

31% des Français ont déjà réalisé un achat sur les réseaux sociaux, et 80% des entreprises de E-commerce utilisent les réseaux sociaux pour développer leurs activités.

53% des Français déclarent tenir compte de l’environnement pour effectuer leurs achats en ligne. Contrairement aux idées reçues et développées par certains médias, le E-commerce est vertueux en matière environnementale.

En effet, la mutualisation du transport des marchandises à destination du consommateur final diminue d’autant les déplacements individuels.

Mieux, la plupart des nouveaux bâtiments logistiques de ces entreprises ont un impact nul sur l’environnement notamment grâce à des matériaux éco-responsables, à des panneaux solaires sur les toits, à des cycles de recyclage optimisés, et à l’utilisation de matériels de manutention sans émissions de CO2. Cela sans compter sur l’électrification du parc de véhicules qui s’est amorcé depuis déjà plusieurs mois.

En outre,  les livraisons de Colissimo du groupe La Poste, premier logisticien E-commerce en France, sont neutres en CO2 depuis 2012.

Les “Experts” en E-commerce

Depuis la pandémie, on découvre chaque jour toutes sortes  » d’experts «  en E-commerce, mais ils n’ont pour la plupart jamais vendu un seul produit sur Internet.

Ces gourous viennent nous inonder de leurs savoirs théoriques, jamais pratiqués, et pour lesquels, ils facturent bien entendu une formation complète. De quoi utiliser votre CPF si vous n’avez encore pas cédé au démarchage illégal qui gangrène la prospection téléphonique depuis plusieurs années.

Plus sérieusement, s’il est impératif de se former à ce canal de vente qu’est le E-commerce ; en revanche, il est préférable de suivre les conseils d’un professionnel qui dirige ou travaille pour une entreprise de E-commerce, avec des volumes suffisamment crédibles pour être légitime sur le sujet.

Les centres de formation au E-commerce sont une bonne chose tant que les apprenants bénéficient d’intervenants légitimes sur les sujets qu’ils prétendent être capables d’enseigner. 

1. Quelles sont les solutions pour créer son site E-commerce ?

Aujourd’hui, créer un site e-commerce n’est techniquement pas très compliqué. Tout existe pour mettre en ligne un site E-commerce dès demain.

Pour y parvenir, il est essentiel de connaître toutes les composantes d’un business digital afin de se déployer rapidement sur le web. Certaines activités sont mono-produit et nécessitent moins de temps de mise en place que d’autres avec des bases de données complexes, constituées d’attributs croisés avec une certaine technicité ou encore avec une saisonnalité.

Pour les autres, des fonctionnalités telles que l’import massif de produits est indispensable afin de disposer d’une offre exhaustive, à jour, pour répondre aux besoins des consommateurs, ou simplement mettre à jour la base de produits selon la saisonnalité.

Les solutions SaaS

Le SaaS c’est simple, fiable, et disponible 24h/24h. Choisir une solution E-commerce SaaS c’est s’affranchir des difficultés en matière d’hébergement, de maintenance et de développements informatiques.

En revanche, le code ne vous appartient pas, les modifications structurelles sont proscrites, et vous êtes tributaire de l’infrastructure du prestataire et des mises à jour automatiques.

Les CMS

Les CMS font gagner un temps considérable lorsqu’on a besoin de disposer de fonctionnalités spécifiques que l’on ne retrouve pas dans les solutions SaaS. En effet, c’est toujours plus simple et rapide de partir d’un CMS puis de lui ajouter  facilement des modules ou de développer la fonctionnalité souhaitée.

Tout est paramétrable à la carte et vous avez la main sur tout. Cependant, il est impératif de choisir un CMS dont la communauté est active afin de bénéficier des mises à jour régulières en matière sécuritaire.

Au travers des 15 dernières années, j’ai pu expérimenter toutes les configurations existantes. Il n’y en a aucune de véritablement idéale, mais chacune a ses avantages et ses inconvénients.

Le souci des CMS réside simplement dans le fait qu’à force de développer spécifiquement des fonctionnalités, les mises à jour ne sont plus compatibles, et accentuent une dette technique quasiment impossible à combler.

Le principal inconvénient du SaaS est que vous n’êtes pas chez vous et que vous n’y serez jamais.

Développement spécifique

Reste la solution de développer spécifiquement une plateforme E-commerce, mais quel est l’intérêt d’inventer à nouveau la roue ? Sauf à disposer d’une offre commerciale spécifique ou d’un produit élitiste qui nécessite de créer un site complet car l’activité en elle-même est inédite, il est préférable de commencer à partir d’un CMS ou d’un framework.

L’idéal reste une solution E-commerce SaaS à l’instar de Wizishop pour bénéficier d’une plateforme stable, sécurisée et accessible 24h/24h. Puis, vous pouvez transmettre vos suggestions d’amélioration, bénéficier de modules complémentaires compatibles, d’une prise en main simplifiée, d’un support..etc..

2. Où héberger une boutique en ligne ?

Certainement pas chez AWS d’Amazon ou chez Google.

Le comble est de constater que des sociétés e-commerce françaises ayant levé des capitaux auprès de fonds français, utilisent une solution américaine pour leur site e-commerce et de surcroît hébergée sur des serveurs extra-européens. Ceux-là n’ont rien compris aux enjeux de souveraineté nationale en matière numérique.

Soyons sérieux à l’heure où l’on s’est tous rendu compte de la dépendance du pays aux acteurs étrangers. En SaaS, l’hébergement s’effectue par l’éditeur de la solution. Wizishop, que je recommande, est hébergé chez OVH, le leader Européen du hosting, et de surcroît Français. 

Certes, OVH a rencontré quelques difficultés, notamment en 2021 avec l’incendie de Strasbourg qui avait retardé l’IPO de la société. Cependant, cela reste un hébergeur Français…A privilégier malgré les aléas et ses imperfections dont il n’a nullement le monopole.

En outre, il paraît absurde d’héberger les données personnelles de citoyens français à l’étranger alors même que des solutions françaises existent sur le territoire.

3. Comment s’effectue la gestion SEO d’un site E-commerce ?

Le référencement d’une boutique en ligne est bien plus fastidieux qu’un site internet de contenu par exemple.

La plupart du temps les pages sont plus nombreuses, mais la duplication de contenu (duplicate content) l’est tout autant, les attributs sont multiples, la pagination est parfois dense et plus complexe, des produits disparaissent ou sont remplacés, il faut mettre en place des redirections…etc..

Référencer un site E-commerce n’a pourtant rien d’impossible, les fondamentaux doivent simplement être respectés. Lorsqu’une agence vient annoncer que tel ou tel attribut n’est plus pris en compte par Google au prétexte de ne pas faire le job, fuyez !

TOUT est important, TOUT est essentiel en matière de SEO.

Seulement le sujet du référencement naturel est vaste et ne peut pas être traité ainsi en quelques lignes. Cependant, le raisonnement est simple et reste le immuable depuis 20 ans : les optimisations déployées doivent paraître NA-TU-RELLES !

La stratégie de contenu est aujourd’hui incontournable quel que soit le secteur d’activité, sauf à disposer d’un branding important à l’instar de la marque “Comme j’aime” par exemple.

Les métas font toujours partie des fondamentaux, les urls ré-écrites également, le netlinking, le backlinking, les relais média, etc… font partie des piliers pour construire la visibilité d’une activité E-commerce.

L’hébergement est tout aussi essentiel que les autres points précédents pour le référencement naturel. En effet, le temps de réponse du site internet est prit en compte par Google dans le classement des résultats de recherche. Il est donc essentiel de disposer d’un hébergeur de qualité.

4. Comment monitorer l’audience d’une boutique en ligne ?

Google Analytics était encore la solution la plus répandue voici encore quelques mois. Seulement la CNIL a changé la donne et considère aujourd’hui Google Analytics comme illégal. En outre, la dernière version de Google Analytics, GA4, était véritablement en dessous de la précédente en matière de data.

Il est préférable d’opter pour une solution de monitoring d’audience plébiscitée par la CNIL afin de ne pas ajouter des difficultés complémentaires à celles déjà existantes dans votre activité opérationnelle.

Matomo est une solution Française, véritable alternative légale à Google Analytics.

5. Quels sont les leviers marketing afin de développer son activité E-commerce ?

Un site E-commerce sans visiteurs ni clients ne sert à rien et n’apporte pas de revenus à l’entreprise qui l’exploite. En outre, le référencement naturel se construit avec du temps, il faut donc des leviers complémentaires pour acquérir de nouveaux clients et enregistrer des ventes dès le lancement.

L’achat de mots-clés

Les mots clefs sur les moteurs de recherche sont disponibles aux enchères, la maîtrise du sujet est indispensable pour ne pas dépenser de l’argent en pure perte. L’avantage est l’immédiateté de la visibilité et des conversions.

Les comparateurs de prix

Google shopping est un incontournable, au détriment des autres acteurs relégués dans les résultats profonds du moteur de recherche. L’avantage des comparateurs de prix est d’apporter un trafic qualifié au site E-commerce, avec des acheteurs en guise de visiteurs. Il ne reste plus qu’à convertir.

Les marketplaces

Elles sont aujourd’hui incontournables avec leurs audiences et leur notoriété. L’avantage principal réside dans les volumes de ventes qu’elles peuvent générer. L’un des inconvénients est que la clientèle ne vous appartient pas. Les clients restent la propriété de la marketplace

L’autre inconvénient, mais légitime, est la commission à reverser à la marketplace pour chaque vente, sans compter l’abonnement pour avoir accès à la plateforme. Cela a un coût important en fonction des catégories de produits.

A cela vient s’ajouter un gestionnaire de flux pour envoyer les produits, les mises à jour des prix, les stocks…etc vers les marketplaces ; puis récupérer les commandes enregistrées sur ces marketplaces pour les implémenter dans le système du site E-commerce et ainsi pouvoir les traiter comme les autres dans vos flux logistiques.

Le reciblage

Le leader Français, Critéo rencontre des difficultés depuis que la réglementation relatives aux Cookies a évolué. Il est en effet devenu illégal de traquer les activités des internautes sans avoir obtenu leur consentement.

Pourtant le reciblage ou retargeting est extrêmement efficace pour convertir. Le principe consiste simplement à présenter une bannière avec le produit consulté précédemment par l’internaute. Les taux de conversion sont beaucoup plus importants avec ce levier d’acquisition.

L’affiliation

Il existe de nombreuses plateformes d’affiliation, seulement le tracking et donc l’attribution finale de la vente à tel ou tel apporteur d’affaires est de plus en plus complexe à mesure que les cookies deviennent indésirables.

L’affiliation consiste à apporter des conversions ou des leads au e-commerçant qui rémunère ensuite l’affilié un pourcentage de CA généré.

Les réseaux sociaux

Tik Tok en tête, Facebook ensuite, les réseaux sociaux et notamment le “Live Shopping” se sont développés exponentiellement depuis la pandémie. 

La plupart des e-commerçants utilisent les réseaux sociaux pour communiquer sur leurs prochains évènements ou mettre leurs produits sur la marketplace. Pourtant, le “Live Shopping” c’est faire du commerce au sens propre, avec une véritable animation du point de vente en ligne. C’est un levier important pour accroître le CA.

Puis, cela permet de se différencier de la concurrence et de combler l’avantage du retail par rapport au digital.

6. Quelle est la réglementation propre au E-commerce ?

Le délai de rétractation est le principal atout lors d’un achat en ligne. En effet, le consommateur (particulier) dispose de 14 jours pour se rétracter après avoir réceptionné son achat.

Le délai de rétractation ne s’applique pas en BtoB, ni sur les services utilisés, ni sur les produits personnalisés ou fabriqués à la demande du client.

Le RGPD est le règlement général européen concernant la protection des données et donc des individus. Les obligations sont nombreuses et les conséquences dramatiques en cas de manquement. Consultez le site de la CNIL à ce sujet.

Enfin, plus récemment, une nouvelle règlementation relative aux marketplaces et aux avis clients sur ces plateformes a été mise en place afin de mettre fin aux pratiques commerciales trompeuses.

7. Comment gérer les avis clients en E-commerce ?

Les avis clients sont indispensables pour promouvoir une boutique en ligne, convertir et optimiser le taux de conversion du site ou de l’enseigne de E-commerce. Ils sont réglementés.

Si certaines plateformes usent de méthodes déloyales et illégales, condamnées par les Tribunaux Français à l’instar de Trustpilot, d’autres heureusement sont respectueuses des lois, des entreprises évaluées et des consommateurs.

Il est indispensable de prendre le temps de bien choisir la plateforme où seront gérer les avis clients car il s’agit d’E-reputation et elle peut rapidement se dégrader si vous n’y prenez pas garde.

Il est également conseillé d’intégrer une gestion des avis clients sur le site E-commerce afin de récolter des avis de clients directement par l’enseigne où il a acheté. Le nombre de dépôts d’avis est plus élevé lorsque l’enseigne sollicite elle-même sa clientèle.

Une nouvelle fois préférez des solutions d’avis clients Françaises ou Européennes et qui disposent d’un hébergement sur le territoire Européen. En effet, pour collecter les avis des clients par leur intermédiaire, vous devrez leur confier quelques données clients en accord avec le RGPD.

Quelles lectures E-commerce pour maîtriser son sujet ?

Il est essentiel de bénéficier de connaissances factuelles, vérifiées, étayées. Retrouvez dans “Commerce & E-commerce : l’audace d’entreprendre” les fondamentaux indispensables pour réussir la création de votre site E-commerce et de vos activités commerciales.

Un autre ouvrage très bien fait sur Google, Facebook, Amazon et Apple : The Four.

Vous l’aurez compris, au travers de ces 7 points clés, il est essentiel de se documenter, de se former, pour créer un site E-commerce et rencontrer le succès.

Sources ici,

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Blog Entrepreneur du E-commerce