Dans le numérique nous sommes chez les Douze Salopards
Au cours d’une interview du début de l’année, je disais que dans le numérique nous étions « chez Les Douze salopards« .
C’est une réalité.
En plus de 15 ans dans le digital et plus précisément dans le E-commerce, je n’ai pu que constater les méthodes déloyales, détestables et parfois illégales des uns pour parvenir à leurs fins.
Puis finalement, à regarder de plus près, c’est également le cas dans la plupart des secteurs où l’on voit des entrepreneurs faire tout et n’importe quoi du moment que cela leur génère des revenus, cela même au détriment des autres qu’ils mettent souvent consciemment dans les difficultés.
Je ne comprends pas ces démarches malveillantes de produire une action en sachant pertinemment qu’elle portera préjudice à un tiers. C’est d’autant plus inconcevable lorsqu’il s’agit d’institutions censées protéger leurs administrés ou du moins tenir compte de leurs avis.
Plus j’avance dans ma vie d’entrepreneur, moins j’ai envie de faire du business avec des personnes ou des organisations compétentes, mais prêtes à enfreindre les règles d’éthique pour atteindre leurs objectifs.
Tout cela est malsain. À l’instar de publicités sur des réseaux sociaux à propos de formations qui n’apportent rien de plus que le meilleur moyen de terminer en garde à vue pour escroquerie, elles devraient être interdites ou du moins régulées. Rien n’est fait.
Car ensuite, ces « apprentis dirigeants » viennent créer une entreprise totalement bancale, à la limite de la légalité, mais qui met en difficulté celles qui agissent conformément, en leur laissant par exemple des impayés par centaines.
Ces mêmes individus viennent ensuite s’offusquer des réponses qui sont apportées à leurs agissements.
Nous avons eu par exemple des individus mécontents d’avoir été relancés pour une échéance impayée, se plaindre sur la toile des conséquences qui surviennent corrélativement à cette mauvaise gestion. C’est le monde à l’envers, les mecs nous doivent de l’argent et nous devrions nous taire ?
De la même manière, des avis orduriers, injurieux et condescendants vis à vis des collaborateurs étaient publiés sans autre forme de vérification, et nous devrions laisser faire au prétexte de la liberté d’expression ?
NON.
Devons-nous laisser des impayés sans réagir ? NON.
Devons-nous laisser des avis fallacieux détruire une entreprise et ses salariés, au prétexte d’une liberté d’expression qui arrange bien leurs auteurs et les plateformes d’avis illégales ? NON.
Devons-nous laisser des dirigeants agir avec malveillance envers leurs pairs ? NON.
Devons-nous laisser des institutions faire n’importe quoi au mépris du bon sens et de l’intelligence ? NON.
Pire, certains collaborateurs d’entreprises presque institutionnelles de part leur taille et leurs parts de marché, agissent tels des délinquants simplement pour nuire. Ce n’est clairement pas acceptable.
J’entends ici et là que je suis un peu vindicatif envers nos détracteurs. C’est tout à fait faux : Je suis extrêmement vindicatif et j’agis sans délai, avec une détermination TOTALE lorsque je dois répondre aux attaques menées.
Si les choses sont faites correctement, il n’y a aucunement lieu de conflictualiser un sujet. Dans le cas contraire, la réponse apportée est immédiatement factuelle.
Je ne prétends pas avoir tout fait correctement en quinze ans. J’ai évidemment commis des erreurs, j’ai appris de celles-ci, pour ensuite éviter de les reproduire.
Seulement, je constate souvent que la discipline indispensable et les nécessaires remises en question, ne sont pas la norme chez certaines populations…
Peu importe finalement, tant qu’elles ne viennent pas nuire aux autres.
Cependant, les faits sont têtus. Aussi, dans le livre « L’audace d’entreprendre », je raconte justement des anecdotes au sujet de ces fameux « salopards » qui ne cherchent qu’à nuire aux autres pour mieux s’enrichir eux-mêmes.
Oui, ce ne sont pas des sujets « bienveillants » ou que l’on a envie d’aborder avec plaisir, mais ils font inévitablement partie de l’entrepreneuriat actuel.
Eluder ces faits, serait se mettre dans une bulle qui ne protège pas, mais qui, au contraire, empêche de voir la réalité, et donc de s’y préparer.
Il n’était cependant pas question pour moi de terminer cet article sans apporter une once d’espoir sur ces sujets.
Bien heureusement, il existe davantage d’entrepreneurs sérieux, empathiques, et respectueux de leurs salariés ; que le contraire.
Puis, des idées, des innovations, naissent des entreprises et des entrepreneurs.
Et vous, de quel côté vous situez-vous ?
Et vous avez bien raison !