Certains parlent du virage manqué du E-commerce, d'autres parlent du montant des loyers dans les centres commerciaux où sont implantés les magasins du groupe, mais l'effet "Gilets Jaunes" a tout simplement eu raison de l'enseigne d'ustensiles de cuisine.
Comment un magasin peut-il perdurer si les clients ne peuvent y accéder ? Les blocages, les intimidations, les dégradations n'ont clairement pas aidé.
Un chose est certaine, il va falloir retravailler le buisness model, dixit les comptes de 2014 déjà peu engageants avec un perte nette de – 1 000 000€ pour un peu plus de 7 000 000€ de C.A
Si l'enseigne Bretonne (créée à Rennes) ne fermera pas les magasins de l'Ouest de la France (Nantes, Rennes, Angers, Brest, Le Mans et Vannes) d'autres fermeront définitivement leurs portes.
Le repreneur, la société LITTLE EXTRA fondée et dirigée par André TORDJMAN ne c'est pas exprimé depuis la décision du Tribunal de Commerce. Espérons que les comptes de LITTLE EXTRA soient moins dans le rouge qu'il y a 10 ans :
Simon LAFOSSE, le Directeur de l'enseigne "Du bruit dans la Cuisine" évoque les hausses de loyers dans les centres commerciaux et la désertion de ceux-ci au profit des enseignes de E-commerce.
Monsieur Simon LAFOSSE ajoute également au sujet des "Gilets Jaunes" :
C'est le mouvement des Gilets jaunes qui a pesé sur nos ventes de fin d’année, où nous faisons habituellement 40 % de notre chiffre d’affaires
Au final, Du bruit dans la cuisine préserve 119 emplois et conservera vraisemblablement 19 magasins.
Evidemment, ce n'est pas réjouissant, mais le pire a été évité. Monsieur LAFOSSE précise que la baisse de fréquentation des magasins de l'enseigne a été de l'ordre de 5 à 10% en 2018. Une érosion du nombre de visiteurs en magasin que le web aurait du compenser avec le Ecommerce, cela n'a pas été le cas visiblement.